Montpellier a repris la tête du Championnat de France de handball en dominant (33-28) Nantes jeudi en clôture de la 24e journée de Division 1. Michaël Guigou, âgé de 36 ans, a inscrit son 1000e buts en championnat avec son club de toujours.
A deux journées de la fin, et avant notamment son déplacement mardi à Saint-Raphaël, l'équipe de Patrice Canayer préserve deux longueurs d'avance sur le Paris SG, champion en titre, et un petit droit à l'erreur.
Jeudi, dans un palais des sports René-Bougnol à guichets fermés, Montpellier a tout de même effectué un pas important vers la reconquête du titre après lequel il court depuis 2012 et le séisme de l'affaire des paris.
1000ème but de Guigou
Devant des Nantais qu'ils retrouveront dans dix jours à Cologne pour le Final Four de la Ligue des champions, le MHB a légitimé son retour au sommet grâce à une féroce détermination. Déjà vainqueur à l'aller, il a confirmé sa supériorité face au "H", qui a encore besoin d'un succès pour garantir la troisième place. Au cours de ce succès peut-être décisif, l'ailier international Michaël Guigou, âgé de 36 ans, a inscrit son 1000e buts en championnat avec son club de toujours. Auteur de douze buts la semaine passée à Toulouse, le capitaine du MHB a été à nouveau le meilleur marqueur avec huit réalisations.
On est content d'avoir les clés en main pour jouer le titre
"On a franchi une nouvelle marche qui était aussi importante que la victoire à Tremblay ou à Toulouse. On est content d'avoir les clés en main pour jouer le titre. J'ai vraiment envie que l'on aille chercher ce titre et que l'on réalise quelque chose de grand", appréciait Michaël Guigou. "Cologne est très loin, je suis concentré sur le match face à Saint-Raphaël", précisait-il.
Efficace en attaque, solide en défense
Montpellier, porté par ses cadres, était au rendez-vous de ce sommet. L'équipe de Canayer déroulait son jeu lors de la première période pour creuser un premier écart de cinq buts (15-10), gâché par un final laborieux. Efficace en attaque, adossé à une défense solide autour du gardien Vincent Gérard (7 arrêts), il maîtrisait le tempo de la rencontre. Loin d'évoluer à son meilleur niveau, Nantes, trahi par ses gardiens, s'accrochait pour rester dans la roue de Montpellier (15-13) à la mi-temps.
On a montré que l'on était solide et que l'on désirait ce titre
Gêné par la défense nantaise, qui ciblait Valentin Porte, Montpellier connaissait un trou d'air au coeur de la seconde période. Le jeune arrière Melvyn Richardson (6 buts) débloquait l'attaque héraultaise au moment où le gardien Gérard se réveillait. Montpellier reprenait alors cinq buts d'avance (25-20) et ne lâchait plus la main sur la rencontre. "On a montré que l'on était solide et que l'on désirait ce titre", concluait Valentin Porte.