Mort d'Yvan Colonna et mise en berne des drapeaux de la Collectivité de Corse : une "décision indigne" pour le maire de Montpellier

Une décision qui ne passe pas pour Michaël Delafosse. La Collectivité de Corse a mis en berne les drapeaux à la suite de l'annonce de la mort d'Yvan Colonna.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Yvan Colonna, le militant indépendantiste corse condamné à la perpétuité pour l'assassinat du préfet Erignac, est décédé lundi soir.

Il était dans le coma depuis son agression début mars à la maison centrale d'Arles (Bouches-du-Rhône), où il purgeait sa peine de prison pour sa participation à l'assassinat du préfet Claude Erignac en 1998 à Ajaccio.

Face aux heures sombres que vit la Corse

Collectivité de Corse

Mardi après-midi, la Collectivité de Corse signe un communiqué: "Pour exprimer la tristesse collective ressentie par notre peuple après la mort tragique d'Yvan Colonna et face aux heures sombres que vit la Corse, les drapeaux de la Collectivité de Corse sont mis en berne à compter de ce jour."

Une décision qui a fait réagir le maire de Montpellier. Sur twitter, Michaël Delafosse la qualifie d'indigne. "Quelle décision indigne. Un préfet a été assassiné.... Respect pour la mémoire du préfet Erignac."


"Consternation", "glorification tragique d'un assassin" ou "hommage atterrant" : la décision de la Collectivité de Corse est accueillie par un certain nombre de critiques, provenant pour la grande majorité de Français du continent.

Nombreuses critiques

Le maire de Montpellier n'est en effet pas le seul à s'émouvoir de la décision de la Collectivité de Corse. L'ancien Premier ministre Manuel Valls juge le geste "insupportable et indécent. Une chose est de respecter la douleur et le deuil de la famille Colonna, une autre est de transformer un homme, condamné pour l’assassinat d’un Préfet de la République, en héros et martyr. ".


Cette agression avait provoqué une explosion de colère, avec des manifestations
parfois violentes, à travers toute la Corse, et ce pendant près de deux semaines.
Cette colère avait culminé en émeutes le 13 mars à Bastia, avec une manifestation
qui avait fait 102 blessés, dont 77 du côté des forces de l'ordre.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information