Des neuf villes françaises qui accueillent la Coupe du monde féminine de football, Montpellier est celle qui a eu le plus de mal à remplir son stade, malgré la venue d'équipes prestigieuses comme le Brésil ou l'Allemagne.
Pour la Coupe du monde féminine de football, un million de billets avaient été écoulés le 11 juin. Certains matches se jouent ou se joueront à guichets fermés, à commencer par les demi-finales et la finale.
Ce n’est pas le cas en revanche des rencontres disputées à Montpellier : le stade de la Mosson est même celui ayant connu le plus de difficultés à se remplir. 58 000 billets seulement ont été vendus pour les cinq matches qu’il accueille (quatre matches de poule et un huitième de finale).
En moyenne, cela représente 11 600 spectateurs par match pour une capacité d'à peine 20.000 places. Les tribunes sont loin d’être remplies donc, malgré la présence d’équipes comme le Brésil avec sa star Marta, ou des Allemandes qui font partie des favorites.
"Avant de critiquer certains taux de remplissage, il faut d'abord se féliciter d'avoir autant de monde. Personne n'y croyait. On aura au moins vingt matches à guichets fermés. On est sur un remplissage supérieur à 70% sur 32 matches", a néanmoins souligné auprès de l'AFP Erwan Le Prévost, directeur du comité d'organisation (LOC). "Pour Montpellier et Nice, regardez d'abord les taux d'affluence en Ligue 1. On fait mieux. Et on ne peut pas non plus inventer des gens".
"Mieux", pas tout à fait, mais en effet les chiffres s’en approchent. En moyenne pour la saison 2018-2019, les spectateurs étaient 13 829 à La Mosson.
Huit autres villes accueillent le Mondial : Rennes, Le Havre, Valenciennes, Paris, Reims, Lyon, Grenoble et Nice. Au total, 76% des places ont été acquises par des Français, mais le public américain est également en nombre (15%), largement devant les Britanniques (3%), les Néerlandais (2%) et les Allemands (1,5%).