Voilà plusieurs mois que les infirmiers libéraux de toute la France se mobilisent et manifestent, dans le but d'augmenter leur rémunération qu'ils jugent insuffisante et de dénoncer leurs conditions de travail dégradées. Une action se tient à Montpellier, jeudi 16 mai en début de soirée, sur la place de la Comédie.
25 villes concernées, la profession veut taper fort. À Montpellier, la section départementale des infirmiers en colère se réunit place de la Comédie à 20 heures, ce jeudi 16 mai. Cette fois, les infirmiers ont prévu une chorégraphie, avant de se diriger vers la Préfecture avec des flambeaux.
Occitanie en force, tous à Montpellier 16 mai 2024 à 20h00 place de la comédie les @Idelencolere sont en guerre. Le @cilec les représentera et les défendra jusqu au bout. Montpellier on fire @fredvalletoux @CaVautrin https://t.co/xJRuqNBZSY pic.twitter.com/b1BoJkYneQ
— Revol Laetitia (@LaetitiaRevol) May 15, 2024
Plusieurs manifestations en 2024
Fin février, la section de l'Hérault avait organisé une opération escargot en journée à Nîmes. En avril, des infirmiers étaient montés à Paris pour manifester et déposer leurs revendications auprès du ministère de la Santé. Depuis le début de l'année, plusieurs mobilisations de ce type sont fréquemment organisées, notamment devant les caisses d'assurances maladies.
Actions du jour à 20h :
— Infirmiers Libéraux en Colère (@Idelencolere) May 16, 2024
- Avignon (place de l’horloge)
- Belfort (place de la république)
- Bergerac (place Gambetta)
- Bordeaux (place de la comédie grand théâtre)
- Brest (place de la liberté)
- Caen (place saint sauveur)
- Charleville Mézières (place Ducale)
-…
En 2022, Le collectif des infirmiers libéraux en colère s’est créé pour structurer le mouvement. Jeudi 16 mai, des actions sont prévues dans 25 villes de France.
Salaires trop bas
Au cœur des revendications, des salaires jugés trop bas. La rémunération d'un acte médical n'a pas été revalorisée depuis 2009, poussant parfois les infirmiers à choisir leurs patients. Les infirmiers réclament également une hausse de l'indemnité kilométrique de leur déplacement, qui est aujourd'hui plafonnée à 2,75 euros par trajets. Le collectif souhaiterait inscrire la notion de pénibilité pour leur métier.