Dans la nuit du 30 juin au 1er juillet, le magasin Uni-Recycle situé dans le centre de Montpellier a été cambriolé. Vingt vélos électriques ont été volés. Les dégâts sont importants. Pierre Uni, gérant du magasin, exprime son ras-le-bol. Depuis l'ouverture de sa boutique, il dépose environ une plainte par an.
Des plaintes pour vols, agressions ou intrusion, Pierre Uni en a déposé huit depuis l'ouverture de sa boutique de vélos il y a onze ans. Les motifs sont variés mais l'effet d'usure est bien là. Alors, quand son magasin est cambriolé dans la nuit du 30 juin au 1er juillet, c'est la colère qui l'emporte.
"De tels dégâts, avec le pillage du magasin et vingt vélos électriques, c'est la première fois que ça arrive. La police a mis plus de trente minutes à intervenir", déplore le gérant.
Je suis sûr qu'il y a eu du repérage avant. Peut-être pendant l'agitation liée aux émeutes. Mais c'est un cambriolage, pas un pillage.
Pierre Uni, gérant du magasin Uni-Recycle à Montpellier
"Ça commence à faire beaucoup"
Pierre Uni est dans le commerce et l'industrie du cycle depuis 34 ans. "Heureusement que je suis un compétiteur !", s'exclame le gérant. "Et dire que j'ai choisi de m'implanter en ville plutôt qu'à l'extérieur parce que je trouvais que le magasin serait plus sécurisé !"
Selon les informations recueillies par le commerçant, les voleurs étaient armés. Il y a des caméras de surveillance dans le magasin et il espère que cela aidera l'enquête à progresser.
Pour l'instant, Pierre Uni liste les dégâts : rideau de fer cassé, vitrine brisée, vingt vélos électriques volés... "Il faut s'occuper des salariés, des assurances, des réparations, de la plainte, du coup je suis obligé de laisser le magasin fermé pendant dix jours."
Une situation qui contribue à exaspérer le commerçant : depuis son ouverture, l'équipe de la boutique se relaie pour ne jamais fermer, même pendant l'été.