"Pour eux, je suis l'ami des Arabes", le maire de Grabels agressé et menacé par deux jeunes au retour de la manifestation contre les violences policières

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Un nouveau cas de violence et menaces contre un élu. La scène se passe samedi après-midi à Montpellier. René Revol a été agressé à son retour de la manifestation contre les violences policières. Le maire de Grabels entend porter plainte et accuse des groupuscules d'extrême droite. ©FTV

Un nouveau cas de violence et menaces contre un élu. La scène se passe samedi après-midi à Montpellier. René Revol a été agressé à son retour de la manifestation contre les violences policières. Le maire de Grabels entend porter plainte et accuse des groupuscules d'extrême droite.

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Le maire de Grabels et vice-président de la métropole de Montpellier, l'Insoumis René Revol, a été agressé samedi, vers 15h30.

Alors qu'il rentrait de la manifestation contre les violences policières et s'apprêtait à prendre le tramway, l'élu LFI a été pris à parti puis immobilisé par deux individus âgés d'une vingtaine d'années et menacé, "on sait ce qu'on fait, tu ne perds rien pour attendre".

Après les insultes, les tags et les lettres de menaces, on a franchi une étape. Il y a eu menace physique, sans que j'ai été blessé mais ils m'ont bloqué contre un mur et je ne pouvais plus bouger. Cela a duré 15 secondes mais le message est très clair. On veut m'intimider.

René Revol, maire LFI de Grabels et vice-président de la métropole de Montpellier.

René Revol dans un tweet sur X se dit choqué et indigné par ces intimidations. Les deux agresseurs l'ont plaqué contre un mur en lui reprochant d'être "un ami des Arabes". Il a décidé de déposer plainte.

"C'est inadmissible, je ne me laisserai pas faire !"

Au cœur de l'été, René Revol avait déjà reçu des menaces après sa prise de position contre le maire de Béziers, qui avait refusé de marier un Algérien en situation irrégulière et sous le coup d'une OQTF, une obligation de quitter le territoire français.

Des tags nazis avaient aussi fleuri, toujours cet été, sur les panneaux de signalisation de Grabels.

Il a porté plainte dans les deux cas.

"J'ai le sentiment que ces petits groupes d'extrême droite ont décidé de nous cibler et ils se gênent de moins en moins. Il faut y mettre fin par des voies légales. J'en appelle aux autorités de l'Etat pour le faire" conclut la maire lors de son entretien avec l'équipe de France 3 Occitanie.

Des élus insoumis, la présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale lui ont témoigné leur soutien.

Ils envisagent une manifestation prochainement à Grabels avec la venue annoncée de Jean-Luc Mélenchon. Probablement samedi prochain.

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