Vendredi 19 mars, Philippe Poutou candidat à la présidentielle du NPA était à Montpellier. Après avoir obtenu in extremis ses parrainages, il se lance dans sa troisième campagne. Malgré des scores estimés entre 1 et 2%, l'espoir de la gauche est là.
Le meeting de Philippe Poutou a fait salle comble vendredi 19 mars à l'espace Pitot à Montpellier.
Avec les faibles scores annoncés, le candidat est réaliste mais ne manque pas d'humour. "Il y a douze candidats et on s'est dit : on va partir dans une vraie course égalitaire et démocratique mais c'est un peu plus compliqué que cela car on a tous le statut de candidat officiel, mais on ne l'est pas de la même manière".
Le candidat des jeunes
Le discours du candidat du Nouveau Parti Anticapitaliste a séduit son public et plus particulièrement la jeunesse.
"C'est le candidat qui a le plus de valeurs féministes et milite pour l'égalité hommes-femmes", sourit une jeune fille.
C'est le candidat qui ressemble le plus à nos parents et on s'identifie facilement à lui.
Un jeune homme
Dans les sondages les petits partis de gauche se disputent les dernières places de l'élection présidentielle avec des scores estimés entre 1 et 2%.
La gauche a sa place mais n'apparaît pas comme une perspective de second tour. C'est un problème et c'est révélateur de la situation politique et sociale largement dominée par les idées réactionnaires ou fascistes ou ultra libérales.
Philippe PoutouCandidat NPA à l'élection présidentielle
La voix de la contestation est aujourd'hui très faible", s'inquiète le candidat à la présidentielle.
Le coeur ou la raison
Dans la salle, les militants adhèrent. Mais pour le traduire dans les urnes le 10 avril, c'est une autre histoire. Beaucoup hésitent entre un vote de cœur pour Philippe Poutou et un vote de raison pour Mélenchon. Les partisans du NPA pensent que le candidat Insoumis mieux placé dans les sondages pourrait faire barrage à la droite.