Les étudiants de l'université Paul-Valéry bloquent la faculté de Lettres et des Sciences humaines de Montpellier depuis trois jours, en opposition à la réforme des retraites. Ils viennent de voter la reconduction du mouvement, de manière désormais illimitée.
La jeunesse au combat. Pour la troisième journée consécutive, l'université Paul-Valéry - Montpellier III (Hérault) est bloquée par des étudiants, en lutte contre la réforme des retraites. Et ça ne va pas s'arrêter : l'Assemblée générale a décidé ce jeudi 16 mars de reconduire le mouvement de manière illimitée jusqu'au retrait du projet, mais aussi jusqu'à la démission du gouvernement.
Une mobilisation qui s'est étendue cette nuit jusqu'au dépôt de carburant de Frontignan (Hérault), auquel le Syndicat de combat universitaire de Montpellier (SCUM) s'est associé. Le blocage a finalement été levé, puisque les camions ont cessé leur travail.
Du côté de l'université, le SCUM assure que les blocages sont majoritairement soutenus par les étudiants, "comme rarement". Sur place, une centaine d'élèves sont présents.
Appel au rassemblement à 18 heures au Peyrou
Malgré le vote imminent du projet de loi sur la réforme des retraites ce jeudi 16 mars, les étudiants comptent bien continuer à protester contre. "Ça risque même d'endurcir le mouvement", soutient Lorris Chabert, porte-parole du SCUM. "On va continuer pour que la réforme des retraites, si elle passe, soit retirée." Par quels moyens ? Le syndicat étudiant estime que les blocages vont se poursuivre, et même se renforcer partout, "avec un durcissement très fort".
Le SCUM appelle à la mobilisation jeudi 16 mars à 18 heures au Peyrou, pour une marche aux flambeaux de l'intersyndicale.