Malgré la mobilisation du 19 janvier dernier, plus d'un million de manifestants dans toute la France, le gouvernement garde le cap. Le projet de réforme des retraites va être présenté à l'Assemblée nationale le 30 janvier. En réponse, les syndicats annoncent de nouvelles journées de mobilisation, 31 janvier, 7 et 8 février. Le mouvement de protestation pourrait s'inscrire dans la durée.
Le 19 janvier dernier, dans toute la France, plus d'un million de personnes sont descendues dans les rues protester contre la réforme des retraites.
Face à l'avancée du projet de loi, coté syndicat la mobilisation ne faiblit pas bien au contraire de nouvelles grèves sont annoncées : Secteur pétrolier et énergétique les 26 et 27 janvier, transports le 31 puis les 7 et 8 février prochains.
On voit bien que le gouvernement reste droit dans ses bottes quant à sa réforme malgré le refus de la majorité de la population donc on s'oriente vers un bloc de 48 heures les 7 et 8 févriers
Sébastien Boudesoque, secrétaire général CGT Cheminots de Montpellier
Des annonces de blocage en pleines vacances de février qui peuvent faire grincer des dents, les syndicats en sont conscients
Vacances scolaires ou pas vacances scolaires, de toute façon le calendrier législatif étant réduit, on est obligé d'agir sur cette période là.
Sébastien Boudesoque, secrétaire général CGT Cheminots de Montpellier
Si la population montpelliéraine soutient dans sa majorité les actions contre le projet de réforme des retraites comme le souligne les usagers interrogés ce matin devant la gare Saint Roch
" ce qui me gène, c'est qu'on fasse crever les gens au boulot à 64, 65, 67 ans pour les femmes, ça me gène beaucoup plus que d'être obligé un jour par ci par là, une semaine ou même un mois de sortir de mon petit confort"
Ces futures journées de mobilisation font craindre le pire aux professionnels du tourisme Montpellier.
D'avoir toutes cette clientèle qui ne pourra pas venir chez nous, nous impacte directement sur la solvabilité de nos entreprises .... A chaque fois c'est nous qui en pâtissons directement, nos clients ne peuvent pas venir donc nous on ne peut pas générer du chiffre d'affaire qui permet de payer toutes nos charges et nos salaires
Cyrille Charpentier, Président du Club Hôtelier du Grand Montpellier
Une situation qui pourrait fort s'inscrire dans la durée, le préavis de grève posé pour le 7 février est illimité.