A la veille de la venue d'Emmanuel Macron à Montpellier au sommet Afrique-France, des sans papiers et des militants de la marche des solidarités ont fait le déplacement dans l'Hérault. Mais la police leur réservait un comité d'accueil ce jeudi à la gare TGV. 8 sans papiers ont été interpellés.
Dans le cadre du contre sommet Afrique-France, la marche des solidarités a organisé un déplacement en train sur Montpellier. Une vingtaine de militants est donc arrivée, ce midi, à la gare TGV Montpellier Sud de France.
A leur descente du train, 8 sans papiers du collectif se sont faits arrêter par la police et ont été conduits au commissariat central de Montpellier. 8 personnes en situation irrégulière en France. Ces dernières venaient pour manifester contre le sommet Afrique-France avec une délégation demandant justement la régularisation des sans papiers.
[Communiqué]
— Attac France (@attac_fr) October 7, 2021
??Aujourd'hui, plusieurs militant·es de collectifs de sans-papiers se sont fait arrêtés à Montpellier alors qu'ils se rendaient au contre-sommet Afrique-France
Nous exigeons leur libération immédiate !
Un rassemblement aura lieu ce soir à #Montpellier ⤵️ pic.twitter.com/Z13EMOOttz
Un rassemblement a lieu en ce moment devant l'Hôtel de police de Montpellier, près de la station de Tram Voltaire.
Pour Muriel Ressiguier, députée LFI de l'Hérault, ces arrestations sont "inacceptables, indignes et scandaleuses". La parlementaire parle elle de 10 interpellations.
"Ce qui se passe ici est choquant. Être sans papiers, ce n'est pas être un criminel. Arrêter 7 ou 10 sans papiers, à Montpellier, au moment où se tient le nouveau sommet Afrique-France, parce que ces gens venaient manifester pour le contre-sommet, c'est un message extrêmement inquiétant envoyé à l'Afrique".