Surprise, les policiers découvrent le cambrioleur torse nu caché dans le placard de la chambre, un sac de bouteilles de vin près de lui

C'est l'alarme anti-intrusion de la maison qui a dérouté une patrouille de police de Montpellier. Arrivés sur place, les agents constatent un volet et une fenêtre ouverts à l'arrière du pavillon. Le cambriolage ne fait aucun doute. Ils pénètrent prudemment dans l'habitation pour sécuriser les lieux. Et là, surprise !

Nous sommes le 5 août dernier, rue des cigales, dans le quartier Figuerolles, à Montpellier. Il est 5h20 du matin.

Prévenue par une alarme anti-intrusion, une patrouille de police arrive en repérage devant une maison. Rapidement, les policiers voient un volet ouvert, une fenêtre fracturée à l'arrière du pavillon et de la fumée s'en échappant. Ils demandent alors des renforts et l'intervention des pompiers.

Ils trouvent ensuite sur le rebord de la fenêtre, un tournevis et une clef plate.

Comprenant qu'un cambriolage venait d'avoir lieu, ils entrent dans l'habitation en reconnaissance.

La sécurisation de la maison

Au rez-de-chaussée, très vite, les policiers comprennent que la fumée ne provient pas d'un incendie mais du système de sécurité contre les cambriolages qui s'est déclenché lors de l'effraction.

Ils découvrent ensuite trois sacs remplis prêts à être emportés. À l’intérieur, des vêtements, des bijoux et du petit électroménager. Ils pensent alors que le voleur a fui les lieux à cause de l'alarme.

Rien à signaler dans le salon, dans la cuisine et le couloir. Tout est calme.

Un des policiers monte à l'étage. Il vérifie les chambres et la salle de bains. Là encore, tout est vide.

Planqué dans le placard

Puis, il décide d'ouvrir un placard. Là, il tombe nez à nez avec le cambrioleur. L'homme âgé de 48 ans est torse nu assis à côté d'un sac contenant des bouteilles de vin et un ordinateur.

Pris en flagrant délit, notre malfaiteur qui n'est pas en manque d'idées déclare avoir agi au nom de deux autres personnes, lors de son interpellation mais ses explications n'ont pas convaincu les policiers.

Placé en garde à vue, ce monte-en-l'air "extrêmement bien connu" de la police et de la justice a été déféré devant un juge puis a été condamné à huit mois de prison ferme en comparution immédiate.

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