Dès 7h30 ce mardi 17 décembre, les aéroports de Montpellier, Nîmes et Perpignan seront totalement paralysés par un mouvement de grève lancé par le principal syndicat de contrôleurs aériens français, le SNCTA. Dans la capitale héraultaise, seul le vol de 6h vers Paris sera donc assuré.
C'est une annulation de dernière minute dont les passagers habituels des aéroports de Montpellier, Nîmes et Perpignan se seraient bien passés. Selon l'AFP, un appel à la grève de contrôleurs aériens mécontents de l'état des négociations sur l'organisation de leur travail va paralyser le trafic de ce mardi 17 décembre dans ces trois aéroports. L'appel à la mobilisation a été lancé le 8 décembre dernier par le principal syndicat de contrôleurs aériens français, le SNCTA, sur fond de difficiles "négociations sur l'organisation du travail".
Pour "limiter les perturbations du trafic" et éviter des annulations forcées, une fois les passagers déjà dans les aéroports, la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) a demandé aux compagnies de renoncer à tout ou partie de leurs programmes de vols ce mardi, pour "mettre en adéquation le nombre d'aiguilleurs du ciel disponibles et les flux d'avions à gérer", rapporte l'AFP.
L'administration a invité lundi "les passagers qui le peuvent à reporter leur voyage et à s'informer auprès de leur compagnie aérienne pour connaître l'état de leur vol".
Un vol maintenu mardi matin à Montpellier
La DGAC a donc annoncé que "les services de navigation aérienne seront fermés du mardi 17 décembre à 07h00 au mercredi 18 décembre à 06h45", entraînant l'annulation des vols au départ et à l'arrivée de ces aéroports. Par conséquent, seul le vol de 6 heures pour Paris Charles-de-Gaulle, opéré par Air France, est maintenu ce mardi matin, confirme à France 3 l'aéroport Montpellier-Méditerranée, qui a tout de même "attendu les décisions de chacune des compagnies aériennes".
D'autres aéroports seront très impactés par ce mouvement, dont celui de Lyon-Saint-Éxupéry, le 5ème aéroport français, qui devrait recevoir mardi 60% de vols de moins qu'habituellement. Des retards seront attendus toute la journée à Ajaccio également. L'aéroport de Béziers-Cap d'Agde n'avait lui aucun vol de passagers de programmé ce mardi, au départ et à l'arrivée.
Justifiant son appel à la grève, la direction du SNCTA a dit "condamne(r) fermement l'arrêt brutal des négociations concernant l'organisation du travail des organismes d'Ajaccio, de Lyon et de Montpellier pour 2025", estimant que l'administration "choisit la rupture et prive de visibilité les contrôleurs aériens de ces centres de contrôle".