Les engins de déplacement personnel, comme les vélos, les gyropodes ou encore les trottinettes électriques, se multiplient et vont bientôt faire leur entrée dans le code de la route. Mais à Montpellier, les utilisateurs croient au civisme et à la politesse des utilisateurs.
Vélos, gyropodes, skateboards et bien sûr trottinettes, tous ces engins électriques, investissent peu à peu la circulation en milieu urbain. Sur routes, pistes cyclables, trottoirs ou encore zones piétonnes ces engins circulent partout. Mais aujourd’hui, il n’existe pas encore de réglementation claire.
Pour l'instant ça marche à la bonne conduite de chacun
La cohabitation entre tous les usagers est affaire d'éducation et de simple bon sens. Et pour l’instant les Montpelliérains croient en la bonne conduite des gens.
S’ils ne vont pas vite et qu’ils font attention aux gens, je pense que tout le monde est responsable de ce qu’il fait. Je ne pense pas que cela devrait être réglementé.
Je crois à la civilité, à la politesse, ne pas oublier que quand on est à l’espace piéton, les piétons sont prioritaires, on les laisse passer, on avertit et puis on sourit en passant.
Bientôt dans le code de la route
Pour assurer la sécurité, le gouvernement a pourtant choisi de légiférer et de créer une nouvelle catégorie de véhicules soumis au code de la route. La ministre des Transports, Elisabeth Borne, a annoncé que les engins de déplacement personnels (EDP) électriques, et notamment les trottinettes, vont faire leur entrée dans le code de la route où « ils formeront une nouvelle catégorie de véhicules, tout en laissant le choix aux maires d’adapter ces règles en fonction de leur territoire. »
Les #trottinettes électriques apportent de nouvelles solutions de mobilité :
— Elisabeth BORNE (@Elisabeth_Borne) 25 octobre 2018
Nous soutiendrons leur développement en créant un nouveau cadre dans le code de la route.
Leur place n’est pas sur les trottoirs où les piétons doivent être en toute sécurité. https://t.co/OgkE45lNNh
Quoi qu’il en soit légiférer n’est pas forcément la bonne solution pour les Montpelliérains qui utilisent aussi ces modes de déplacement pour rouler différemment et un peu plus librement.
Selon Romain Espiau, le directeur commercial d'Over Wat, un magasin de trottinette électrique à Montpellier, ces nouveaux modes de transport vont nécessiter une plaque d’immatriculation, une carte grise, mais aussi un casque.
Devant la volonté des pouvoirs publics de favoriser les modes de transports propre, l'avenir même réglementé, s'annonce radieux pour ces machines de transport du futur.
Le reportage de Luc Calmels et Franck Detranchant à Montpellier