Université Paul-Valéry de Montpellier : la police évalue les dégâts en l'absence des bloqueurs

Les policiers sont sur le campus de l'université Paul-Valéry de Montpellier ce lundi. Il s'agit surtout d'inventorier les dégâts. 300.000 euros selon une première évaluation de la présidence. Une intervention et une évacuation dans le calme : les bloqueurs sont en vacances.

La police a profité de l'absence des bloqueurs pour évaluer l'état du campus de l'université Paul-Valéry de Montpellier, après deux mois d'occupation par les étudiants en lutte contre le projet de loi ORE, qui réforme l'accès à l'université. 

Cette intervention fait suite à la décision du tribunal administratif de Montpellier, saisi en référé par le président de l'université. La semaine dernière, les juges ont ordonné l'évacuation du campus et autorisé l'intervention des forces de l'ordre. Le tribunal administratif a estimé que le retour à un fonctionnement normal et apaisé était une "absolue nécessité".



Tout s'est passé dans le calme, comme l'explique France Bleu Hérault : le campus était désert, l'université est en vacances et les bloqueurs avaient prévenu qu'ils seraient absents cette semaine.


Selon la présidence de l'université Paul-Valéry, les dégâts causés par l'occupation tourneraient au minimum autour de 300 000 euros. Il faut remettre en état et nettoyer les salles et les amphithéâtres couverts de tags. L'université devra aussi faire appel à des entreprises extérieures de sécurité et de nettoyage.



La semaine dernière, les derniers examens ont été délocalisés dans des collèges et lycées de Montpellier. Ils se sont déroulés dans le calme, sous surveillance policière. 80% des inscrits étaient présents, une proportion sensiblement identiques à celles des années "normales". 


Le blocage pourrait reprendre dès la rentrée la semaine prochaine. Le jour de l'audience devant le tribunal administratif, les bloqueurs ont expliqué qu'ils reviendraient à chaque fois que la police les délogerait.

La semaine de la rentrée, des examens de rattrapage sont prévus mais ils se passeront sur internet.

Le campus de Paul-Valéry, très ouvert, est difficile, voire impossible à sécuriser totalement.


Reportage Isabelle Bris et Valérie Banabéra

Après 2 mois d'occupation par les étudiants bloqueurs, la police est intervenue pour évaluer les dégâts. Le nettoyage a commencé. ©F3 LR

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