Les Vénézuéliens sont appelés à voter dimanche 20 mai pour des élections présidentielles très controversées alors que le pays connaît une grave crise économique. Une cinquantaine de personnes se sont réunies à Montpellier en opposition à ce scrutin.
Une cinquantaine de Vénézuéliens se sont réunis à Montpellier dimanche 20 mai pour protester contre les élections présidentielles qui ont lieu ce jour au Vénézuela. Les Vénézuéliens sont en effet appelés aux urnes pour des élections présidentielles alors que le pays est en proie à une grave crise économique.
Les 14 638 bureaux de vote ont ouvert à 6h du matin pour y accueillir 20,5 millions d'électeurs inscrits pour cette élection anticipée à un seul tour.
Le président sortant, Nicolas Maduro est le grand favori, bien que 75% des Vénézuéliens désapprouvent sa gestion, lassés par les pénuries de nourriture, de médicaments, d'eau, d?électricité et de transports, conjuguées à la hausse de l'insécurité et du coût de la vie. Le tout avec un salaire minimum qui ne permet d'acheter qu'un demi-kilo de viande.
Des centaines de milliers de personnes ont déjà préféré quitter le pays.
Un appel à la communauté internationale
Pouvoirs électoral et militaire en main, opposition divisée: la route semble néanmoins dégagée pour le dirigeant socialiste qui se dit héritier du chavisme, la doctrine politique créée par Hugo Chavez, prédécesseur de Nicolas Maduro de 1999 à 2013.
Réunis à Montpellier, la cinquantaine de manifestants appellent la communauté internationale à agir face à cette "élection frauduleuse." "Nous exhortons les États membres du Statut de Rome et les autres pays du monde libre à honorer leur engagement de garantir que la justice internationale soit respectée et appliquée de manière durable, en saisissant le Tribunal pénal international de la situation du Venezuela, pour que soit ouverte une enquête sur les violations systématiques et généralisées des droits de la personne dans le pays", expriment-ils dans un communiqué.