VIDÉO. Agriculteurs en colère. Des brebis lâchées dans le centre-ville de Montpellier, l'image forte d'éleveurs en route vers la préfecture

Un troupeau de brebis en plein centre-ville de Montpellier. C'est l'image donnée ce jeudi 1er février par les agriculteurs, à l'appel de la Confédération paysanne, avant leur réception par le préfet de l'Hérault.

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Des brebis sur l'esplanade du Peyrou, à Montpellier, ce jeudi 1er février 2024. Une cinquantaine d'éleveurs, maraîchers et apiculteurs se sont retrouvés ce matin dans la ville, à l'appel de la confédération paysanne. Un berger est venu avec son troupeau, accompagné des chiens de berger, pour continuer de crier la colère des agriculteurs. Les bêtes ont été lâchées sur un parking en centre-ville, avant d'être acheminées sur l'Esplanade du Peyrou. 

On n’a pas le droit de nous acheter nos produits agricoles en dessous du coût de production. Il faut l'inscrire dans la loi, on ne peut plus faire ça

Amandine Mallants, porte-parole de la Confédération paysanne

Une image forte lancée par ces derniers avant de rencontrer le préfet de l'Hérault ce jeudi midi. "Il faudrait imposer des prix planchers", réagit Amandine Mallants, porte-parole de la Confédération paysanne Occitanie. Ils viennent des hauts cantons de l'Hérault, mais aussi du Larzac. Les agriculteurs réclament aussi un plan social pour soulager ceux qui voudraient partir à la retraite.

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Des brebis ont été lâchées en centre-ville de Montpellier ce 1er février ©Josette Sanna et jean-Philippe Faure / France TV

"Je suis là pour stopper les accords de libre-échange"

Un enclos a été improvisé au pied de la statue équestre de Louis XIV. "Je suis là aujourd'hui pour stopper les accords de libre-échange pour que les paysans puissent vivre de leur métier. C'est la base. Je suis là par solidarité, parce que je suis syndiqué agricole, même si les accords de libre-échange ne me touchent pas particulièrement", explique un manadier.

 

Créées il y a vingt dans la région, les boutiques paysannes, gérées par des producteurs locaux ont manifesté aux côtés des agriculteurs. "Les boutiques paysannes sont tenues par les producteurs, sans intermédiaire. Les prix sont fixés par les producteurs. Depuis des années, le modèle s'est développé mais il est attaqué par la grande distribution. On est obligé de venir se défendre", décrit Loïc Jeanjean, président du réseau boutiques Paysannes d'Occitanie.

Une délégation a été reçue en préfecture pour faire remonter toutes les doléances du monde paysan. 

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