VIDÉO. "C'est comme une attaque terroriste", comment cet éleveur a perdu 14 brebis, lors de deux attaques de chiens errants

durée de la vidéo : 00h01mn33s
L'une des brebis rescapée garde des séquelles de l'attaque, celle-ci a l'oreille arrachée.
Thomas Girard, éleveur à Lansargues dans l'Hérault depuis un an, a perdu 14 bêtes en moins de dix jours. ©Emilien David - Juliette Morch

Thomas Girard est éleveur de brebis à Lansargues, dans l'Hérault. Deux attaques de chiens errants ont suffi à tuer 14 de ses bêtes, en moins de deux semaines.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

L'horreur, par deux fois, à neuf jours d'intervalle. Le 28 janvier d'abord, Thomas Girard découvre sept de ses bêtes tuées, pour la plupart éventrées. Bis repetita le 6 février dernier.

Lourdes conséquences

"C'est comme une attaque terroriste" se rappelle Thomas. Il a été contraint d'euthanasier une de ses brebis : "elle souffrait beaucoup trop pour rester en vie". Une autre d'entre elles encore, rescapée, a l'oreille complètement arrachée. "Les attaques ont traumatisé le troupeau, ça cause du stress, des avortements..."

Thomas Girard a lancé son activité il y a un an, ces deux événements pourraient lui être fatidiques. "Je ne sais pas comment faire pour la suite. Je ne sais pas si je dois dormir ici, ni comment, si je peux sortir mon troupeau, et si mon chien de garde va suffire", regrette Thomas, qui doit aussi s'occuper d'une pizzéria mise en gérance.

Amende pour les propriétaires imprudents

Thomas Girard ne sait toujours pas comment les chiens ont pu entrer dans son enclos, lui qui dit avoir installé des barrières électriques. Aujourd'hui, il se dit inquiet : "Je vois énormément de chiens dangereux errants en liberté, il faut que les propriétaires fassent attention", souffle-t-il.

La divagation d'animaux dangereux est passible d'une amende pour les propriétaires. Celle-ci peut s'élever à 450 euros en cas d'attaque mortelle sur un autre animal.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information