Un Montpelliérain a été présenté devant le tribunal correctionnel, il est suspecté d’avoir incendié une voiture de police lors d’une manifestation des gilets jaunes en septembre. Lui nie les faits et a demandé un délai pour préparer sa défense. En attendant il a été incarcéré.
Après deux mois d’enquête, les forces de l’ordre ont interpellé jeudi dernier un Montpelliérain âgé de 45 ans, déjà connu des services de police pour des cambriolages. Selon nos confrères de France Bleu Hérault, il a été présenté devant le tribunal correctionnel de Montpellier ce lundi 25 novembre. Il est suspecté d’avoir mis le feu à une voiture de police municipale le 7 septembre dernier lors d’une manifestation de gilets jaunes.
L'individu nie les faits
L’homme, déjà connu pour des cambriolages, nie les faits qui lui sont reprochés. Il a demandé un délai pour préparer sa défense, en attendant il a été incarcéré. Il sera jugé au cours du mois de janvier.
Cet individu a été interpellé grâce au système de caméra de vidéo-surveillance, souligne Jean-Michel Weiss, secrétaire national FA-FPT police municipale, qui félicite au passag ses collègue du commissariat de Montpellier pour l'efficacité de leur travail.
"Nous n'allons pas nous constituer partie civile car il n'y a heureusement pas eu de blessés ni du côté des policiers municipaux ni parmi les habitants du quartier lors de l'incendie de cette voiture. Mais nous sommes très choqués par ce geste de vandalisme : outre l'argent public qui part en fumée avec cette voiture de la PM, c'est le symbole de la collectivité qui est attaqué..."
40 000 euros de dégâts
Les faits se sont produits le 7 septembre dernier lors d’une manifestation de gilets jaunes. Alors que 2000 personnes manifestaient dans les rues de Montpellier, une voiture de la police municipale avait été incendiée dans la rue Saint-Guilhem.
De nombreux affrontements avaient éclaté dans l'Ecusson à Montpellier. Selon des manifestants, de nombreux blaks blocs s'étaient introduits dans la manifestation.
La vitre de la voiture garée rue Saint-Guilhem avait été brisée, puis un fumigène jeté à l'intérieur, la voiture s'est alors embrasée. L’incendie s’est ensuite propagé à la devanture d’un magasin voisin, l'une des plus vieilles façades de Montpellier a été détruite.
Les dégâts causés par cet incendie s’élèveraient à près de 40 000 euros.