Environnement. À Palavas-les-Flots, Greenpeace sensibilise et dit non à l'exploitation minière des fonds marins

Greenpeace organisait samedi 18 mars une journée mobilisation contre l'extraction de minerai dans les eaux internationales. L'occasion pour la branche montpelliéraine de l'ONG de sensibiliser les promeneurs à Palavas-les-Flots, dans l'Hérault.

Samedi 18 mars, Greenpeace organisait une journée nationale de mobilisation. L'Autorité internationale des fonds marins, dépendante des Nations unies, a ouvert jeudi 16 mars des débats pour établir un code minier, mais aussi pour rendre légale l'extraction de minerai dans les eaux internationales, moins de deux semaines après un accord historique pour protéger les océans. Un projet dangereux pour l'environnement et les écosystèmes océaniques.

Des répercussions définitives

Sur la plage de Palavas-les-Flots (Hérault), samedi 18 mars, une vingtaine de membres de Greenpeace ont protesté, banderoles à la main et gilets verts sur le dos, contre l'exploitation minière en eaux profondes. "On ne connaît pas les conséquences qu'aurait une industrie, et le fait de remuer ces sédiments dans les fonds marins qui contiennent tout le CO2", explique Laura Lesne, référente océan à Greenpeace Montpellier. "Les impacts seraient tellement colossaux, dramatiques et définitifs, qu'on ne peut absolument pas se permettre de démarrer cette exploitation."

L'enjeu pour l'organisation non-gouvernementale est de sensibiliser la population à la préservation de ces mystérieux fonds marins, en leur faisant signer une pétition. "Il faut faire en sorte qu'il n'y ait plus tout ça, et sauver les animaux : marins, terrestres, tout", assure une habitante. "La jeunesse doit s'engager, c'est important de signer et d'acter des choses", confirme une jeune Palavasienne. "C'est important pour tout ce qui concerne l'écologie et l'avenir de notre petite Terre", poursuit un passant.

Face aux instances qui contrôlent les eaux internationales, David Glissant est fier d'être à son échelle une petite goutte d'eau dans l'océan.

La France opposée à l'exploitation

"Chaque lutte a été gagnée par des petits pas au départ. Pour franchir une montagne, il faut déjà faire le premier pas. On n'arrive jamais au sommet directement, et c'est valable pour n'importe quel combat", dit le référent sensibilisation milieu scolaire à Greenpeace Montpellier. "J'y crois, il y a toujours un espoir."

Si la France et 16 autres se sont déjà positionnés contre cette course à l'exploitation des abysses, l'association espère qu'il en sera de même des autres pays.

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