Le jeune héraultais de 22 ans, originaire de Balaruc-les-Bains, au palmarès déjà bien fourni, reprenait la compétition après plusieurs mois d'interruption de par l'épidémie de Covid-19. Après deux week-ends et six manches, il a décroché les titres de champions de France de vitesse et d'endurance.
Il n'avait plus couru depuis novembre 2019 et les championnats du monde aux Bahamas. Covid-19 oblige, toutes les compétitions étaient annulées au fil des semaines sur divers sites. Thomas Favolini avait donc hâte de se frotter à nouveau à des adversaires.
Une longue pause à travailler son physique
S'il a fait quelques sorties du côté de Sète et de la Méditerranée pour garder sa maîtrise technique, c'est surtout le physique qu'il a travaillé pendant cette longue pause dans le calendrier :Je me suis entraîné avec mon préparateur physique, en salle et dans les garrigues autour de chez moi. Techniquement ça allait, mais c'est surtout le physique qu'il faut améliorer pour faire la différence sur la machine.
Deux week-ends pour deux titres
Pour clore cette saison 2020 amputée longuement, c'était donc sur deux week-ends que se sont disputés les titres de champions de France. Avec trois manches pour la vitesse et trois pour l'endurance, réparties entre Cavalaire-sur-Mer (week-end des 25-26-27 septembre) et Sainte-Maxime (2-3-4 octobre) dans le Var.S'il a eu fort à faire avec la concurrence en endurance en catégorie GP3, Thomas Favolini a littéralement survolé les trois manches de vitesse en catégorie GP2 : "En vitesse, j'étais vraiment au dessus, car nous sommes en train de travailler sur la machine en vue des championnats du monde."
Objectif : le titre de champion du monde
Je ne suis pas favori, car le pilote qui domine la spécialité est le danois Marcus Jorgensen, 7 fois champion du monde. Mais je pense que je peux gagner !
L'an passé, c'était le moteur qui avait trahi Thomas Favolini alors qu'il était en tête de la compétition.