C'est la fin des vacances de la Toussaint. L'heure du bilan pour les professionnels du tourisme qui affichent une morosité de circonstance. Dans l'Hérault, la fréquentation est en baisse par rapport à l'an dernier sauf à Sète.
Des touristes encore en nombre pour ce dernier week-end des vacances de la Toussaint dans les halles de Sète. Des vacanciers bien décidés à profiter jusqu’au bout. "À cause du mauvais temps, nous n'avons pas pu faire tout ce qu'on voulait mais on s'est régalé", sourit un touriste croisé par notre équipe de France 3 Occitanie. "Les vacances de la Toussaint se sont très bien passées. Nous avons travaillé un peu plus que d'habitude", ajoute un écailler. Des commerçants qui tirent leur épingle du jeu tout comme les hôteliers de la cité qui affichent une fréquentation égale voire supérieure à la même période l’an passé.
Il y a eu énormément de monde.
Sloane LeducDirectrice d'hôtel à Sète
"On a proposé des packages et des animations au bar pour solliciter les touristes chez nous", ajoute Sloane Leduc, directrice de l'hôtel de Paris à Sète.
Idée balade ce week-end 😍
— Montpellier Méditerranée Tourisme (@MplTourisme) October 27, 2023
On vous emmène à la pointe courte à Sète après avoir fait un tour aux incontournables halles de Sète pour y découvrir la gastronomie setoise et pourquoi pas une visite dans les nombreux musées ou galeries d’art 🎨
Bon #weekend à tous 🤩 pic.twitter.com/zI2oWJXF1E
Séjours (plus) courts
Mais l’île singulière fait figure d’exception dans le département de l’Hérault qui enregistre une baisse significative de l’activité de près de 15 % dans les secteurs de l’hôtellerie et de la restauration.
"Avec tous les évènements, les tempêtes, l'insécurité, les presque raz de marée, les gens ont réservé au dernier moment et raccourci leurs périodes de congés", précise Jacques Mestre, président UMIH 34 (Union des Métiers et des Industries de l'Hôtellerie).
Le camping, valeur sûre
L’hôtellerie de plein air quant à elle enregistre une nouvelle fois de bons résultats en s’imposant auprès des Français comme une valeur refuge notamment face à l’inflation.
Écrit avec Jean-Philippe Faure