Pour la 5e édition des Assises de Thau, l’Ora Maritima a permis aux professionnels de parler des risques climatiques liés aux inondations aux usagers à Sète et sur le bassin de Thau.
Ils ont mêlé, l’utile à l’agréable. À tour de rôle, les riverains ont pu être à bord d’un bateau qui leur a fait découvrir la beauté du bassin de Thau. Une manière ludique de comprendre pourquoi il est si important de le préserver.
On a enlevé les bouchons, on va chercher et délimiter des zones d'expansion de cru, c’est là où l’eau va pouvoir déborder, pour être stagnée et stocker. Pour ensuite être restitués, plus lentement, au niveau du cours d’eau pour éviter la crue.
Clarisse Marceillac, Technicienne rivière au "Syndicat Mixte du Bassin de Thau".
Informer pour mieux appréhender
Selon les derniers chiffres du Ministére de l’écologie, 20 % des habitations sont exposées aux submersions marines en France. D'où l’utilité de connaître son territoire et de mieux se préparer à d'éventuels risques climatiques.
La meilleure solution, c’est de comprendre ce qui se passe autour de nous, pour justement faire la part entre ce qui est de l’ordre du phénomène naturelle et de ce qui est en revanche est inquiétant et contre quoi il faut agir.
Une riveraine.
Le Mont Saint-Clair à Sète
Le Mont Saint-Clair et un point de vue sans égal pour observer la géologie de la ville de Sète. Une commune confrontée à différents phénomènes climatiques la rendant vulnérable aux inondations.
On peut faire face à des tempêtes et des phénomènes cévenols, qui nous ramènent beaucoup de ruissellements du bassin. On essaye de comprendre comment les circulations de l’eau se font, car dans la gestion des risques, c’est de travailler à comprendre la submersion, le ruissellement urbain et le débordement de cours d’eau.
Agnès d'Artigues, Chargée de mission contrat de gestion intégrée "SMBT".
En France, les cinq départements les plus exposés aux inondations sont : la Haute-Corse, le Vaucluse, Le Gard, Les Pyrénées-Orientales et les Alpes-Maritimes.