Sète : il faudra contacter le 15 les nuits de vendredi et samedi pour se rendre aux urgences

En raison d'un taux d'absentéisme important, les Hôpitaux du Bassin de Thau limitent l'accueil de patients aux urgences. Pour les nuits du 12 et 13 août, il faudra contacter le 15 avant de s'y rendre.

C’est une situation inédite. Les Hôpitaux du Bassin du Thau (HBT) activent leur niveau II du plan de sauvegarde du fonctionnement des urgences en raison d’un taux important d’absentéisme. 40% des postes de médecins urgentistes sont vacants. Une situation critique, d'autant que le personnel doit gérer l'afflux des touristes et son lot de blessures.

Difficile alors de se passer d’un urgentiste dans le service. Malheureusement, l’un d’eux ne peut assurer sa garde les nuits du 12 au 14 août et malgré les appels à l’aide, il n’y a aucun remplaçant disponible.

Appel à l'aide

Avec deux urgentistes au lieu de trois habituels par nuit, Les Hôpitaux du Bassin du Thau sont obligés de réduire le flux de patients. 

Nous avons fait appel à l'aide du CHU de Montpellier, de l'intérim et des urgentistes en interne mais aucun personnel ne peut assurer ces nuits.

Benjamin Nanceau

Directeur des opérations des Hôpitaux du Bassin de Thau

S'ils étaient déjà invités depuis un mois à appeler leur médecin traitant et le 15 avant de se rendre aux urgences, cette fois, c'est obligatoire. Aucune admission aux urgences les nuits du 12 au 14 août ne sera possible sans un coup de fil préalable. 

Le 15 décidera en fonction de la pathologie décrite s'il faut ou non se rendre aux urgences. Le centre a de la visibilité sur les possibilités d'accueil aux urgences et pourra orienter les patients vers la structure la plus adaptée.

Benjamin Nanceau

Directeur des opérations des Hôpitaux du Bassin de Thau

Retour à la normale le 14 août

Un agent sera positionné devant les urgences. "Il invitera les patients qui n'ont pas appelé le 15 avant de se rendre dans le service, à le faire", précise le directeur des opérations des HBT. 

Les urgences ne sont pas le seul service concerné par la pénurie médicale. "On peut s'en sortir avec l'intérim, mais il est aussi difficile de recruter dans d'autres services comme la radiologie, pédiatrie, en médecine générale et gériatrique", explique Benjamin Nanceau.

Les deux prochaines nuits seront difficiles pour les urgences des HBT, mais la situation devrait revenir à la normale dès la nuit du 14 août.