Bouchers, services sanitaires, association L214, interprofession des viandes, Fondation Bardot, tous ont réagi à la fermeture de l'abattoir d'Alès après la diffusion d'une vidéo montrant des mauvais traitements infligés aux animaux.
L'association de défense des animaux L214, opposée à l'élevage, a diffusé mercredi des images filmées en caméra cachée au printemps 2015 dans l'abattoir municipal d'Alès. Depuis, les réactions pleuvent.
Interview de Sébastien Arsac, porte-parole de l'association L214
V. Banabera
Interview d'Olivier Lemarinier, chef du service de sécurité des aliments à la direction départementale de la protection des populations (DDPP) du Gard.
S. Navas
Interview de Boris Martinez, boucher et responsable qualité entreprise Alès Viande.
J. Curato
"Le quotidien des abattoirs"
La Fondation Bardot a également réagi en déclarant qu'elle "ne fait que révéler le quotidien des abattoirs". Et qu'"il suffit de montrer ce qui se passe dans un abattoir pour faire réagir les gens."
Reportage à Alès, dans le Gard.
"Pratiques inacceptables"
L'interprofession des viandes Interbev a condamné jeudi les "pratiques inacceptables" de l'abattoir municipal d'Alès, dans le Gard, et salué sa fermeture après la diffusion par une association d'une vidéo montrant des mauvais traitements infligés aux animaux.
Condamnation ferme
Interbev "condamne fermement ces pratiques inacceptables au regard des réglementations en vigueur tant du point de vue sanitaire que de la protection animale", indique un communiqué.
L'interprofession "tient d'ailleurs à saluer la décision du maire d'Alès d'avoir exigé sans délai la fermeture immédiate et à titre conservatoire de ce site".
"Si l'enquête administrative confirmait un ou plusieurs manquements aux réglementations en vigueur, Interbev se portera partie civile et demandera réparation des préjudices éventuellement subis", précise le communiqué.