2 candidats pour la future LGV Nîmes-Montpellier

Il s'agit de Bouygues et Vinci. Décision finale avant 6 mois pour une mise en service en 2017.

Réseau ferré de France (RFF), gestionnaire du réseau, a annoncé mercredi avoir reçu les offres finales de Bouygues et Vinci pour le projet de ligne à grande vitesse (LGV) Nîmes-Montpellier.

Seuls deux candidats restent en lice. Bouygues et Vinci.

Eiffage, troisième groupe de BTP qui s'était intéressé au projet, a décidé de ne pas soumettre d'offre, a précisé un porte-parole de RFF.

Le "titulaire pressenti" sera désigné début d'année 2012 et la finalisation du contrat ainsi que la signature auront lieu au cours du premier semestre 2012, a ajouté RFF dans son communiqué.

Le contrat s'élève à environ 1,4 milliard d'euros et la construction doit être achevée en 2017, ce qui signifie un début des travaux vers 2013, a poursuivi RFF.

Le candidat retenu dans le cadre de ce contrat de partenariat public-privé se verra confier la construction et la maintenance de la nouvelle ligne pendant la durée du contrat en contrepartie de financements publics et de loyers versés par RFF, rappelle l'organisme public.

Cette nouvelle ligne, longue de 80 km (60 km de LGV et 20 km de raccordements), s'inscrit dans le prolongement de la LGV Méditerranée et de la concession franco-espagnole Perpignan-Figueras.

Dans sa forme finale, ce projet va mettre Paris à 3 heures de Montpellier, permettre d'augmenter la circulation des TER entre Nîmes et Sète et éloignera les trains de fret des centres villes.

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