La Cour d'assises de Nîmes a prononçé une peine de 30 ans de réclusion assortie de 20 ans de sûreté.
Une pine pronocée à l'encontre de Gérard Larzillière pour avoir enlevé, séquestré et
violé une fillette de 8 ans en mars 2010 à Grand-Combe (Gard). Les jurés ont suivi les réquisitions de l'avocat général.
Le quinquagénaire avait déjà été condamné à trois reprises pour des agressions sexuelles sur des mineurs. Il avait ainsi notamment écopé de sept ans de prison pour le viol d'une enfant de 4 ans.
A l'audience, Gérard Larzillière, sorti de prison en juillet 2009, a reconnu du bout des lèvres le viol de la fille de sa voisine avant de réclamer une castration chimique car les soins psychiatriques auxquels il était soumis n'avaient pas d'effet.
"Ce n'était qu'une formalité sans entretien", a-t-il dit.
Reconnaissant qu'il n'y a pas de soins adaptés pour les pédophiles récidivistes,l'expert psychologue, Mireille Laurent a aussi souligné les similitudes des agressions perpétrées par l'homme.
La fillette qui avait l'habitude d'aller jouer chez lui avec l'ordinateur a été contrainte de regarder un film pornographique avant d'être violée puis emmenée de force sur une tombe du cimetière du village où l'accusé l'a agressée une deuxième fois.
L'enfant avait finalement été retrouvée vers 2 heures du matin avec son agresseur
alors qu'ils se rendaient à la gare. "Je voulais faire encore ça une dernière fois avant de me suicider", a affirmé Gérard Larzillière.