Françoise Larribe libérée d'AQMI

Soulagement à Saint-Céré après la libération de l'otage Françoise Larribe

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Françoise Larribe,otage française d'AQMI est libre

La française enlevée au Niger et originaire de Saint-Céré dans le Lot a été libérée ainsi que deux autres otages. Son mari est toujours détenu par AQMI.

Sur les sept otages enlevés au Niger par AQMI en septembre 2010, trois d'entre eux ont été libérés. Il s'agit d'un malgache, d'un togolais et de la française Françoise Larribe, originaire de Saint-Céré dans le Lot.

Après leur libération intervenue jeudi soir au Niger, les trois anciens otages sont arrivés à Paris où ils étaient reçus, ainsi que leurs familles, samedi après-midi à l'Elysée par le président Nicolas Sarkozy.

Quatorze personnes --les trois otages et leurs proches-- sont arrivées à l'Elysée vers 14H30 et ont monté quelques minutes plus tard les marches du palais de l'Elysée pour rejoindre Nicolas Sarkozy, revenu peu avant de La Lanterne, sa résidence de président de la République à Versailles.
Françoise Larribe était la première, encadrée par ses deux filles qui la tenaient par la main. Suivaient le Malgache Jean-Claude Rakotorilalao et le Togolais Alex Kodjo Ahonado, eux aussi accompagnés de leurs familles.

Françoise Larribe, Jean-Claude Rakotorilalao et Alex Kodjo fasaient partie du groupe des sept otages enlevés le 16 septembre 2010 par Al-Qaïda dans le nord du Niger sur le site d'extraction d'uranium d'Arlit, exploité par Areva dans le nord du Niger.
Ils ont été libérés dans la nuit de jeudi à vendredi en territoire nigérien, dans une zone située à proximité du point de jonction entre les frontières de l'Algérie, du Mali et du Niger, théâtre d'opération d'Aqmi (Al Qaïda Maghreb islamque). Ils ont ensuite été emmenés à Niamey et de là rapatriés sur Paris.
L'Elysée avait indiqué vendredi qu'ils étaient tous trois en "bonne santé". Aucune précision n'a été donnée sur les conditions de leur libération ni sur le sort des autres otages, tous Français.

Une rançon a été payée en échange de ces libérations, a pourtant affirmé à l'AFP une source proche de la médiation malienne et nigérienne ayant participé aux négociations, sans vouloir en dévoiler le montant, ni qui l'avait versée.

Les quatre autres otages toujours au mains d'Aqmi sont l'époux de Mme Larribe et trois autres Français. Tous, à part Mme Larribe, étaient employés de Satom, sous-traitant d'Areva.
Françoise Larribe souffrait d'un cancer selon ses proches. Peu de temps avant son enlèvement, elle avait subi une chimiothérapie. Elle devrait rester quelques jours à paris pour y être soignée. Quant à Daniel Larribe, son mari, cadre de la société d'Areva, il est toujours otage d'AQMI. Daniel Larribe était ingénieur minier et travaillait au Niger pour Areva depuis plus de cinq ans. "C'est un des principaux cadres français en poste dans cette région instable", avait déclaré son frère Claude."Mon frère avait des craintes qui se sont hélas confirmées. Il me disait souvent que sa mission devenait de plus en plus difficile à assumer au Niger", avait-t-il déclaré en septembre dernier.

Aqmi, qui a des bases au Mali et opère aux confins de plusieurs pays du Sahel,
avait revendiqué leur enlèvement le 21 septembre.

Dans le Lot, à Saint-Céré d'où le couple est originaire, c'est le soulagement. Pour sa part, également élu du Lot, le président PS de la région Midi-Pyrénées, Martin Malvy,
s'est réjoui vendredi de la libération de Françoise Larribe. "C'est avec un grand soulagement que j'ai pris connaissance de la libération de Françoise Larribe", qui va pouvoir "retrouver sa famille et ses proches à Saint-Céré dans le Lot", a déclaré dans un communiqué M. Malvy. Le président de Midi-Pyrénées a indiqué par ailleurs avoir "une pensée" pour le mari de Françoise Larribe, qui n'a pas été libéré, ainsi que pour tous les autres otages français dans le monde, dont les journalistes de France 3, Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière.
 

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