La fermeture programmée de l'usine de fabrication fin 2011 ne se justifie plus selon les syndicats.
La fermeture de Freescale contestée
C'est l'incompréhension pour les salariés de Freescale : malgré une production en hausse, la direction du site a décidé de maintenir la fermeture du site. Une fermeture programmée il y a plus de deux ans.
Le carnet de commandes est bien rempli. Les salariés font des heures supplémentaires pour les honorer et près de 500 intérimaires travaillent sur le site de Toulouse en plus des 800 salariés. Pour les syndicats, la fermeture de Freescale, programmée depuis plus de deux ans, ne se justifie plus.
En avril 2009, la direction de Freescale, fabricant américain de composants électroniques annonçait 1057 licenciements à Toulouse, 236 pour sa branche téléphonie et 821 pour son unité de fabrication de semi-conducteurs. Une unité condamnée à la fermeture d'ici fin 2011.
Deux plans de Sauvegarde de l'Emploi (PSE) et de multiples mobilisations des salariés plus tard, l'unité téléphonie a effectivement fermé en septembre 2009 mais l'unité de fabrication, elle, va de sursis en sursis. et les syndicats dénoncent une fermeture injustifiée puisque l'entreprise continue de dégager des bénéfices et que les commandes ne manquent pas. Sans compter le recours massif aux intérimaires.
Pourtant, la fermeture programmée de l'usine de fabrication de semi-conducteurs reste d'actualité pour la direction du site. Elle indique qu'il n'y aura pas de licenciements avant le 31 décembre 2011 mais qu'ils devraient intervenir au cours du premier trimestre 2012.