L'Aveyron, notamment, ne confirme pas le virage à gauche amorcé à la présidentielle.
Ce qu'il faut retenir du 2nd tour en Midi-Pyrénées
Ce qu'il faut retenir des élections législatives en Midi-Pyrénées, à l'issue du second tour.
22 sièges de députés reviennent à la gauche en Midi-Pyrénées. C'est un de plus qu'en 2007...
Le grand chelem espéré n'a pas eu lieu même si certains départements sont désormais unicolores.
C'est le cas des Hautes-Pyrénées, du Lot, du Tarn-et-Garonne, de l'Ariège et du Gers.
Le PS conserve sa mainmise sur l'Ariège.Il a facilement remporté les deux sièges de députés en Ariège : Alain Fauré, chef d'entreprise de 49 ans, a enlevé dimanche la 2e circonscription (Pamiers/Saint-Girons) alors que la sortante, Frédérique Massat,
avait gagné dès le 1er tour.
Le Gers reste dans le giron de la gauche avec la victoire de la candidate socialiste dans la 2ème circonscription au second tour des législatives dimanche, après la réélection dès le premier tour du député PS sortant Philippe Martin.
Dans le Tarn, la droite ne perd que la troisième circonscription, celle du maire de Lavaur, Bernard Carayon, qui a dû s'incliner face à une nouvelle venue, la socialiste Linda Gourjade.
Philippe Folliot conserve son siège dans la 1ère circonscription du Tarn, alors qu'il était en grand danger, face au socialiste Gérard Poujade, largement en tête au premier tour.
L'Aveyron, en revanche, résiste à la poussée socialiste esquissée lors de l'élection présidentielle. Yves Censi et Alain Marc conserve leur siège : deux victoires pas forcément acquises à l'issue du premier tour.
En fin, La victoire de l'UMP, pour ce second tour, est bien celle de Jean-Luc Moudenc, qui a réussi son pari dans la 3ère circonscription de la Haute-Garonne: reconquérir un siège à l'Assemblée Nationale, pour mieux se rapprocher du Capitole, en 2014...