A Beaumont de Lomagne, 500 personnes ont manifesté contre le gaz de schiste.
Toulouse: mobilisation gaz de schiste
A Beaumont de Lomagne, environ 500 personnes ont formé une chaîne humaine autour de la halle pour protester contre les gaz de schiste.
Malgré le gel de la recherche et de l'exploitation, environ cinq cents personnes ont manifesté samedi dans le Tarn-et-Garonne contre les gaz de schiste. Réunis à Beaumont-de-Lomagne, ils ont notamment formé une chaîne humaine en début d'après-midi autour de la halle où ils ont organisé des débats et animations pendant toute la journée.
Beaumont est concernée par une des sept demandes de permis d'exploration dont le chef de l'Etat a annoncé le rejet le 14 septembre à la conférence environnementale.
Les organisateurs ont qualifié "d'encourageantes" les déclarations de François Hollande, mais ils ont expliqué le maintien de leur manifestation en soulignant que de nombreuses demandes de permis subsistent dont un certain nombre concerne le Sud-Ouest. Ils demandent notamment "le vote d'une loi interdisant totalement l'expérimentation l'exploration et l'exploitation des gaz et huiles de schiste, quelle que soit la technique utilisée le plus rapidement possible". "La fracturation hydraulique est interdite dans les textes, mais il est impossible de savoir ce que veulent faire les pétroliers", indiquait samedi un des militants.
Le président du conseil général du Gers, le député PS Philippe Martin, ardent détracteur des gaz de schiste, avait annoncé mercredi qu'il ne se rendrait pas au rassemblement estimant que François Hollande avait "apporté les réponses qu'on attendait". Initialement les organisateurs espéraient plus de mille participants au rassemblement de Beaumont-de-Lomagne. Des actions similaires se sont déroulées samedi à Paris, en Seine-et-Marne, et dans le Gard, dans le cadre d'une journée internationale contre la fracturation hydraulique.