Le bras de fer se poursuit entre les sapeurs pompiers de Toulouse et le conseil général de la Haute-Garonne.
Les pompiers de Toulouse toujours mobilisés
Le collectif des anciens sapeurs pompiers de Toulouse poursuit son combat pour récupérer une prime supprimée du jour au lendemain par le Conseil Général de Haute-Garonne. Un combat qui gagne désormais le terrain judiciaire.
Le collectif des anciens sapeurs pompiers de Toulouse poursuit son combat entamé il y a 6 ans pour récupérer une prime qui leur avait été supprimée du jour au lendemain par le Conseil Général de Haute-Garonne. Après les manifestations et les distributions de tracts, ils ont décidé de déposer plainte contre le Conseil Général.
L'affaire remonte à 1988. Cette année-là, les pompiers de Toulouse passent du régime municipal au régime départemental. Ce changement de régime s'accompagne alors d'une prime de 1064 francs en compensation de leurs acquis municipaux.
En 2006, cette prime est supprimée, sans concertation préalable mais elle continue d'être versée à 16 officiers.
Les sapeurs pompiers portent l'affaire devant le Conseil d'Etat qui confirme sa légalité et le fait qu'elle n'est pas caduque, tout en laissant la liberté au président du Conseil Général de la verser ou non.
En mars 2012, une table ronde se tient entre les avocats du Conseil Général et ceux des sapeurs pompiers et aboutit à un accord. Les arriérés des primes de 2006 à 2012 seront versés, en échange la prime sera supprimée.
Or, cet accord est depuis resté lettre morte.
Les pompiers de Haute-Garonne, rassemblés dans un collectif, avaient déjà manifesté leur colère le 25 mai 2012 sur le marché de Villefranche-de-Lauragais, commune dont Pierre Isard est également maire mais il avait refusé à l'époque de leur parler.
Une absence de dialogue qui se pousuit. Et devrait donc se conclure au tribunal. Ce sera même plainte contre plainte puisque le président du conseil général, Pierre Izard a lui-même porté plainte contre eux pour diffamation.