L'information est donnée par les syndicats. La direction doit préciser son plan social le 12 juillet en CE.
Montpellier : SANOFI va supprimer 120 emplois
L'information est donnée par les syndicats. La direction doit préciser son plan social le 12 juillet en CE. Le groupe pharmaceutique Sanofi n'a pas annoncé jeudi de chiffrage officiel de suppressions d'effectifs, mais la CFDT estime que 1.200 à 2.000 postes vont disparaitre. 120 à Montpellier.
Le groupe pharmaceutique Sanofi n'a pas annoncé jeudi de chiffrage officiel de suppressions d'effectifs lors d'un comité de groupe jeudi, selon des syndicats, mais la CFDT estime que 1.200 à 2.500 postes pourraient être concernés par un plan de restructuration, dont 120 à Montpellier.
A Montpellier, sur 1.060 emplois, 120 seraient menacés.
Le pôle recherche pourrait être supprimé, il ne resterait alors que le secteur développement.
Un CE doit avoir lieu le 12 juillet.
Pour Pascal Vially, coordonnateur CFDT, "le seul chiffrage sûr à ce stade" concerne les sites de Toulouse et de Montpellier.
Dans le premier cas, "610 salariés sont potentiellement menacés" car la direction envisage "une sortie du site de Toulouse du groupe sans savoir ce qui sera prévu sur ce site" consacré à la recherche en amont.
La direction a également indiqué que "l'activité de recherche en amont ne continuerait plus à Montpellier". Le site compte 1.100 salariés dont 200 dans la recherche en amont, a-t-il précisé.
"Pour tout le reste, il est très difficile de donner un chiffrage précis", a indiqué M. Vially.
Sanofi emploie 28.000 personnes en France, soit un quart de ses effectifs mondiaux.
Selon la CFDT, premier syndicat du groupe, ainsi que la CFE-CGC, la direction n'a pas donné de chiffre global de suppressions d'effectifs.
Pascal Vially, coordonnateur CFDT, a indiqué à l'AFP que la direction de Sanofi avait annoncé qu'elle prévoyait une réorganisation de la recherche amont, des fonctions support et de son activité vaccin.
"Selon des sources internes, entre 1.200 et 2.500 postes" seraient concernés par cette restructuration, a-t-il dit. "On sait que globalement, ça va se situer dans cette fourchette là".
La direction a "parlé de privilégier les plans de départ volontaires, les mesures d'âge et les mobilités internes", a-t-il indiqué, précisant que le calendrier prévoyait l'ouverture de "discussions sérieuses à partir de septembre" et que le chiffrage global serait alors précisé.
Le Figaro a indiqué jeudi sur son site, sans citer ses sources, que le groupe s'apprêtait à annoncer 1.000 à 2.000 suppressions d'emploi en France.