Score 2 à 2 mais Lyon l'a emporté aux tirs aux buts à Harrison près de New-York.
Lyon a remporté le Trophée des champions 2012 devant Montpellier 4 tirs au but à 2, les deux équipes ayant terminé le temps réglementaire à égalité (2-2), samedi 28 juilletà Harrison (près de New York).
Lyon, vainqueur de la Coupe de France 2012, étend ainsi son record national en glanant pour la 7e fois ce trophée, et succède au palmarès à Marseille.
L'OL a pourtant été mené deux fois par les champions de France, lorsque Utaka (27e) et Herrera sur penalty (56e) leur donnaient l'avantage, mais Gomis (44e) et Briand (77e) ont à chaque fois égalisé.
Dans la séance des tirs au but, disputée sans prolongation préalable conformément au règlement du Trophée des champions, Briand a marqué le tir décisif et Lloris a fait deux arrêts.
Montpellier victime d'une baisse de régime
Montpellier s'est montré plus à l'aise pendant une bonne heure de jeu, confirmant les dispositions entrevues lors de ses quatre matches amicaux, tous remportés. Mais les Héraultais ont aussi flanché dans la dernière demi-heure, avec en point d'orgue le carton rouge récolté par Estrada pour un violent tacle sur Benzia (78e).
Herrera, l'attaquant argentin venu remplacer Giroud, n'a rien eu à se mettre sous la dent, mais a néanmoins marqué son 5e but en cinq matches avec son nouveau club sur un penalty (56e).
L'isolement d'Herrera était aussi dû à la présence de Cris, sobre mais efficace et précieux dans ses jaillissements, et qui voulait prouver qu'à 35 ans, l'OL pouvait encore compter sur lui. N'en déplaise à Jean-Michel Aulas qui avait demandé le départ de l'ex-capitaine et des autres "dinosaures" et "pharaons" du vestiaire.
Le Brésilien a aussi sauvé son camp devant Charbonnier (90e+1).
L'ouverture du score d'Utaka (27e), à l'issue d'un petit exploit, récompensait l'envie montpelliéraine. "On a un peu trop subi, analysait à la mi-temps Gourcuff au micro de Canal+. Il y a des possibilités en contre-attaque qu'on exploite mal, il n'y a pas assez de profondeur de jeu. Montpellier a plus de maîtrise".
Gourcuff lui-même présentait un visage encourageant, prenant le jeu à son compte
et inquiétant Jourdren sur coup franc (68e), et également pourvoyeur de superbes
centres pour la tête égalisatrice de Gomis (44e) ou en retrait pour Fofana qui
frôlait la barre (57e). Il fut élu homme du match.
Le même Fofana s'était déjà illustré en frôlant le cadre (33e). Que les meilleures
occasions soient l'oeuvre d'un milieu défensif, par ailleurs omniprésent dans l'entrejeu,
était significatif des difficultés de l'OL, il est vrai privé de Lisandro, touché
au mollet droit, et qui n'a toujours pas gagné un match dans le temps réglementaire
dans sa pré-saison.
A suivre dans l'édition de midi pile le résumé du match commenté par Marc Degli