0 à 0 à la mi-temps, Montpellier a gagné la rencontre en seconde période. Le MHSC reste vice-leader de L1.
Foot L1 : Montpellier étrille Nancy 2 à 0
Montpellier, persévérant à défaut d'être brillant, s'accroche à la deuxième place de ligue 1 dans le sillage du PSG grâce à sa victoire logique (2-0) obtenue samedi à la Mosson aux dépens de Nancy, lors de la 12e journée de Ligue 1. Il y avait 0/0 à la mi-temps.
Montpellier, persévérant à défaut d'être brillant, s'accroche à la deuxième place dans le sillage du PSG grâce à sa victoire logique (2-0) obtenue samedi à la Mosson aux dépens de Nancy, lors de la 12e journée de Ligue 1. Prochain match, dimanche à 17h à Saint-Etienne.
L'élimination mercredi en 8e de finale de la Coupe de la Ligue devant Lorient (1-2) n'a pas entravé l'élan de l'équipe de René Girard, qui obtient sa troisième victoire d'affilée en championnat après celles devant Dijon (5-3) et à Caen (1-3).
Montpellier, meilleure attaque du championnat, a forcé la décision après l'heure de jeu par ses buteurs, Olivier Giroud et Souleymane Camara.
Nancy n'a pas réussi à confirmer sa première victoire de la saison devant Nice, mais a plutôt bien résisté pendant plus d'une mi-temps.
Privé de son milieu de terrain et maître à jouer chilien, Marco Estrada, touché aux adducteurs, Montpellier ne parvenait pas à mettre son jeu en place au cours de la première période. Il se créait des occasions au compte-gouttes.
Seul, l'avant-centre Olivier Giroud alertait à deux reprises (21e et 41e) le gardien Ndy Assembé, bien protégé par une équipe disciplinée et déterminée.
Dominé mais pas forcément attentiste, Nancy poussait chacun de ses contres, et Karaboué avait été tout près d'ouvrir la marque dès la 3e minute à la suite d'un lob sur Jourdren sauvé par Hilton.
Après la pause, Montpellier accélérait et, sous l'impulsion du duo Utaka-Bédimo, soumettait la défense lorraine à une forte pression. Elle craquait à la 61e minute sur un nouveau coup de patte, quelque peu chanceux, de Giroud: un centre-tir qui lobait le gardien Ndy Assembé et se logeait dans la lucarne opposée. C'est son huitième but en Ligue 1, son dixième toutes compétitions confondues.
Treize minutes plus tard, l'attaquant sénégalais Camara parachevait une belle action collective, assurant la cinquième victoire de Montpellier à domicile de la saison.
Réaction de René Girard (recueillie par l'AFP) :
L'entraîneur de Montpellier René Girard est "entièrement satisfait" de la victoire (2-0) obtenue devant Nancy samedi à la Mosson lors de la 12e journée de Ligue 1, d'autant qu'il a l'impression que son "équipe a franchi un cap", a-t-il déclaré à la presse.
Q: Quel est votre sentiment après ce succès ?
R: "Je suis très satisfait de cette victoire car c'est un match que je redoutais tout particulièrement. Nous avons eu une première période difficile devant une équipe de Nancy qui nous a surpris en nous pressant et en jouant les coups à fond.
Il ne fallait pas faire d'erreurs dans ce match. A la mi-temps, nous avons discuté.
Nous avons décidé de passer beaucoup plus sur les côtés au lieu de nous enfermer dans l'axe. Ensuite, nous avons la chance d'ouvrir la marque sur un but un peu chanceux qui nous a libérés. Olivier veut centrer du droit, il prend le ballon un peu de l'extérieur. C'est pour les fois où il met de beaux retournés acrobatiques et que cela ne rentre pas. Cela récompense un garçon qui travaille beaucoup aussi.
Nous avons fait un match rigoureux du début à la fin. C'est dans la continuité au niveau de l'efficacité. Nous avons rajouté l'efficacité sur le plan défensif, ce qui ne nous était pas arrivé depuis un certain moment. C'est une bonne chose également".
Q: Avez-vous franchi un cap dans la gestion de ce genre de match ?
R: "Devant cette équipe, il ne fallait pas aller trop vite, au risque de perdre patience. On essaie de travailler sur la conservation du ballon et sur la sérénité.
Le but nous a vraiment libérés dans le jeu, dans la maîtrise. J'attendais avec impatience de savoir comment on allait gérer la série de matches devant Dijon, Caen et Nancy. Devant les grosses cylindrées, on va chercher facilement la motivation.
Lors des dernières années, Nancy avait pris des points à la maison. On se demandait comment les prendre. On a été patients, on a essayé de construire, de bien préparer notre jeu pour, au moment opportun, essayer de marquer. Dans la maturité et la conservation, on a franchi un cap".
Q: Vous maintenez la pression sur le PSG ?
R: "Comme j'ai dit aux garçons, au regard de notre place, nous devons ne nous occuper que de nous. Tant que l'on engrange des points, on laissera les autres équipes derrière. On ne veut pas trop se prendre la tête. On essaie d'avancer, de rester serein même si l'effet-surprise n'existe plus. On a les garçons pour faire quelque chose de bien d'autant que les joueurs qui sont rentrés, en l'absence de Bocaly ou Estrada, ont été présents. Tout le monde s'investit, tout le monde a envie que le club avance".