Le SRPJ interroge le légionnaire à Narbonne. Mais il refuse de parler. Il n'a répondu à aucune question.
Narbonne : Larabi en garde à vue refuse de parler
Le légionnaire Mansour Larabi, soupçonné d'avoir tué une jeune pâtissière de Béziers, a été placé en garde a vue jeudi matin après que les enquêteurs ont reçu l'autorisation des médecins pour l'entendre. Il est questionné par le SRPJ au commissariat de Narbonne, mais refuse de parler.
Le légionnaire Mansour Larabi, soupçonné d'avoir tué une jeune pâtissière de Béziers et qui avait ensuite tenté de se suicider, a été placé en garde a vue jeudi matin après que les enquêteurs ont reçu l'autorisation des médecins pour l'entendre. Il est questionné par le SRPJ au commissariat de Narbonne, mais il refuse de répondre aux enquêteurs.
Mansour Larabi est interrogé par les enquêteurs au commissariat de Narbonne, depuis le début d'après-midi. Il n'a répondu à aucune question.
Il devrait être transféré dans la soirée au SRPJ de Montpellier.
L'enquête pénale ouverte mardi pourrait être requalifiée en assassinat.
La police avait retrouvé cet homme de 36 ans mardi dans la soirée, inconscient dans un hôtel de Narbonne (Aude) après une tentative de suicide. Il était déclaré déserteur de la Légion depuis le 9 février.
Les enquêteurs attendait le feu vert de l'hôpital pour l'entendre et lui signifier son placement en garde a vue.
Son audition doit permettre de retrouver Adeline Beau, une pâtissière de 25 ans, maman d'une petite fille de 2 ans et demi, qui n'a plus donné signe de vie depuis vendredi soir.
Selon une source proche du dossier, les enquêteurs n'ont quasiment plus aucun espoir de la retrouver vivante, en raison notamment d'une lettre laissée par le légionnaire avant sa tentative de suicide. Selon les proches du militaire, il était dépressif depuis son retour d'Afghanistan.
"Il nous reste à retrouver le corps. C'est maintenant notre préoccupation majeure", avait souligné mercredi le procureur de la République de Béziers Patrick Mathé, constatant qu'il est "rare que la police ait interpellé l'auteur présumé d'un meurtre avant même d'avoir découvert le cadavre".
"Il y a un faisceau d'éléments. Elle n'avait aucune raison de partir, de laisser son enfant, de laisser son travail où elle était bien", avait précisé le commissaire Christophe Soulié, patron de la police judiciaire de Montpellier qui avait été saisie dès samedi pour "disparition inquiétante".
Le légionnaire et la pâtissière s'étaient rencontrés cinq mois plus tôt mais, selon une des collègues de la jeune femme, elle avait décidé de mettre un terme à cette relation.
L'enquête pénale ouverte mardi pourrait être requalifiée en assassinat.