Nîmes : 2 proxénètes sado-maso en prison

Les assises du Gard ont condamné un violeur à 12 ans de réclusion et son complice violent à 10 ans de prison.

Un homme de 54 ans a été condamné dans la nuit de lundi à mardi par la cour d'assises du Gard à 12 ans de réclusion criminelle pour viols, tortures, acte de barbarie et proxénétisme dans un univers sadomasochiste. Le co-accusé écope de 10 ans de prison.

Co-accusé dans ce dossier, l'amant des deux victimes, John Bel, 40 ans, a été reconnu coupable de violences volontaires et de proxénétisme et s'est vu infliger une peine de 10 ans d'emprisonnement.

L'avocat général avait requis le maximum prévu par la loi, à savoir 20 ans de réclusion pour Pierre Albert, gardien du musée Toulouse-Lautrec à Albi (Tarn), et 15 ans de réclusion pour Bel, avec pour chacun une période de sûreté des deux tiers de la peine.

La défense a plaidé l'acquittement pour Albert, celui-ci affirmant "n'avoir "jamais violé ni torturé".

Pour John Bel, qui avait reconnu le proxénétisme et les rapports sadomasochistes mais jamais sous la contrainte, son avocat a mis en exergue le fait qu'on ne pouvait que retenir les violences volontaires.

L'affaire avait éclaté en mai 2008 après la plainte d'une jeune femme qui avait subi des coups de cravache, avait été brûlée à la cire, ligotée, placée dans un carcan et frottée avec un bouquet d'orties avant d'être violée par Albert.

Elle avait également affirmé avoir été contrainte de se prostituer par Bel, son amant, et avoir subi des "gang-bang" (relations sexuelles entre une femme et plusieurs hommes).

Une seconde plainte avait été déposée par une autre femme qui avait accusé Bel de l'avoir forcée entre 2006 et 2008 à se prostituer et à subir des relations sadomasochistes avec des hommes recrutés sur le web.

Elle avait expliquer avoir dû signer un contrat de soumission qui prônait un "asservissement corps et âme".

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