Salariés de Sanofi, élus, scientifiques et CCI défendent le site de Toulouse
Les salariés de Sanofi à Toulouse, menacés par un projet de réorganisation de la recherche du laboratoire pharmaceutique, ont annoncé une nouvelle manifestation et ont reçu mardi le soutien de la communauté scientifique et universitaire toulousaine ainsi que de la chambre de commerce.
Le renfort des scientifiques
Les salariés de Sanofi à Toulouse, menacés par un projet de réorganisation de la recherche du laboratoire pharmaceutique, ont annoncé une nouvelle manifestation et ont reçu mardi le soutien de la communauté scientifique et universitaire toulousaine ainsi que de la chambre de commerce.
L'intersyndicale (CFDT, CGT, CFE-CGC, SUD, FO) représentant les 600 salariés du site a annoncé que le personnel manifesterait à nouveau jeudi, comme depuis le début de l'été. Ce sera cinq jours avant un CCE au cours duquel la direction compte remettre les documents précisant son plan le 25 septembre, ce que contestent les élus du personnel qui veulent avoir les documents au préalable.
Selon les syndicats, la restructuration menace de 1.200 à 2.500 postes dans l'Hexagone, tout particulièrement à Toulouse, où la recherche occupe les 600 salariés du site, et à Montpellier, où elle représente 200 emplois sur 1.200.
Le renfort des élus
L'intersyndicale sera reçue jeudi par le maire de Toulouse Pierre Cohen (PS) avant un défilé jusqu'à la préfecture pour "porter (ses) analyses et revendications aux représentants de l'Etat".
Déjà soutenus par les patrons PS de Midi-Pyrénées, du département de la Haute Garonne et de la ville, les salariés relèvent que le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a "indiqué sa volonté dimanche de ne pas aller à l'encontre du souhait des organisations syndicales".
"Sanofi doit revenir sur le désengagement annoncé de la recherche interne et particulièrement de la recherche menée à Toulouse et Montpellier", a réaffirmé l'intersyndicale.
A l'initiative du Conseil économique, social et environnemental régional (CESER), 18 organismes scientifiques médicaux et universitaires de Midi-Pyrénées ainsi que les chambres de commerce de Toulouse et de Midi-Pyrénées ont rendu publique mardi une déclaration commune allant dans le même sens.