Après la victoire toulousaine (18-15). 3 jokers Coupe du monde partent sous une ovation.
XV STADE TOULOUSAIN STADE FRANCE
18 000 personnes debout pour ovationner les Mondialistes de retour de Nouvelle Zelande Médard Clerc Servat Doussain Millo Picamoles et le capitaine de l'équipe de France
Au terme d'un match sans saveur, Toulouse, qui a longtemps
souffert d'un manque de réussite au pied, s'est imposé à domicile face au Stade
Français (18-15) samedi pour le compte de la 9e journée de Top 14
Grâce à cette 20e victoire consécutive à domicile, Toulouse
passe devant Castres pour s'emparer de la deuxième place
tandis que le Stade Français, qui enregistre son cinquième revers de rang à l'extérieur
mais acquiert le point de bonus défensif, stagne lui dans la deuxième moitié du
classement.
Pour la deuxième de ses trois rencontres consécutives à domicile et après sa belle
victoire (56-6) face à Bordeaux-Bègles, Toulouse se présentait
avec Beauxis à l'arrière, Poitrenaud au centre et McAlister de retour.
Avant-dernière défense du Top 14 (25 points de moyenne encaissés), l'équipe parisienne
était opposée à la meilleure attaque. Cette dernière ne mettait que 10 minutes
à s'exprimer grâce au quatrième essai personnel de Nyanga qui permettait aux siens
de reprendre le score après deux premières pénalités de Dupuy (7-6, 8e).
Manquant de rythme, la rencontre se résumait à un concours de buteurs. Dupuy (3/4)
se montrait légèrement plus réaliste que Beauxis (2/4) et McAlister (0/2). Les
Toulousains laissaient ainsi 12 points en route pour ne
disposer que d'un maigre avantage à la pause (10-9).
Dominés en touche et peinant à mettre leur jeu de mouvement en place, les Toulousains
faisaient preuve d'indiscipline et Dupuy, après un deuxième echec, profitait de
cette indiscipline pour redonner l'avantage aux siens (10-12, 58e).
Un avantage réduit à néant sur une troisième pénalité de Beauxis qui après un
troisième échec réglait enfin la mire (13-12, 63e).
Après un nouvel échec de Dupuy, Toulouse parvenait à se
détacher au score sur un essai de Donguy consécutif à plusieurs temps de jeu et
une magnifique passe sur un pas de Yannick Jauzion, entré à la pause (18-12, 74e).
Malgré un dernier drop de Contepomi dans les dernières secondes, les Parisiens
échouaient d'un souffle.
Enfin Carl Hoeft, Alberto Vernet-Basualdo et Eusebio Guinazu, trois des quatre joueurs
du Stade toulousain disposant d'un contrat Coupe du monde,
ont reçu samedi, après la victoire toulousaine une ovation pour saluer leur départ du club champion de France.
Ces joueurs ont été portés en triomphe par leurs équipiers avant de sacrifier
à un tour d'honneur sous l'ovation du public du stade Ernest-Wallon.
Carl Hoeft, qui a confié avoir déjà son billet d'avion de retour vers la Nouvelle-Zélande,
a été remplacé en tout début de seconde période par la recrue sud-africain Güthro
Steenkamp. Quant à Alberto Vernet-Basualdo, il a quitté le terrain, l'Argentin
Eusebio Guinazu prenant sa place à la 50e minute.
Seul le trois-quarts aile fidjien Vilimoni Delasau, qui a peu joué en ce début
de saison, était absent de cet hommage du public toulousain.