5 braquages en 4 jours, le chiffres commencent à effrayer les commerçants et les riverains. Le scénario semble être toujours le même, 1 à 4 malfaiteurs armés de fusils à pompe et cagoulés entrent dans le magasin, menacent, demandent la caisse et repartent.
Un magasin de vêtements proche du périphérique, deux bureaux de tabac dans le centre-ville et un institut de beauté sur une avenue fréquentée. En 3 jours, 4 petits commerces nîmois ont été victimes de braquages. Au total 5 en 4 jours, avec un magasin de sport, dont le responsable a été frappé à coups de pied.
Une recrudescence qui banalise ces attaques violentes et inquiète les forces de l'ordre.
Jeudi vers 17h30, c'est un homme seul, le visage masqué et porteur d'une arme de poing qui se faisait remettre la caisse d'un bureau de tabac de l'avenue Vincent Faïta.
Une heure plus tard, deux individus capuches sur la tête et écharpe sur le visage, font irruption dans un autre bureau de tabac nîmois. A quelques minutes de la fermeture, la boutique est pleine de clients, mais cela ne fait pas reculer les malfaiteurs qui menacent le couple de buralistes avec leurs armes.
Victimes de plus d'une quinzaine d'agressions violentes depuis le mois de décembre, les buralistes savent qu'ils constituent des cibles de choix pour les braqueurs.
Mais d'autres commerçants n'auraient jamais imaginé subir le même sort, comme une esthéticienne braquée, mardi soir, sous les yeux de ses clientes.
Tout cela pour des butins qui dépassent rarement quelques centaines d'euros.
Un phénomène qui inquiète les policiers car les individus auteurs de ces braquages sont souvent jeunes, inexpérimentés mais déterminés.
L'enquête est confiée à la PJ de Nîmes.
Depuis début février, 8 braquages ont été recensés en zone police, à Nîmes, contre 6 pour la même période de 2012.