L'imam Khattabi poursuivi pour recel d'allocations familiales indûment perçues par son épouse et travail dissimulé a fait valoir des nullités de procédures. Il devra de nouveau s'expliquer devant la justice le 16 mars prochain.
Poursuivi par la justice pour fraude fiscale, fausses déclarations à la CAF, travail dissimulé, l'imam Khattabi a mis en avant les nullités de la procédure à l'audience du tribunal correctionnel du 3 février. L'affaire sera de nouveau examinée le 16 mars prochain.
Il est reproché à Mohamed Khattabi le "recel" de ces sommes, représentant un préjudice de quelque 20.000 euros pour la caisse d'allocations familiales de l'Hérault.
L'imam est également accusé de "travail dissimulé" et de "blanchiment", liés à des toilettes mortuaires pour lesquelles il se faisait rétribuer par chèques à titre personnel pour un total de 7.300 euros, sans que les déclarations nécessaires au registre du commerce et au fisc n'aient été effectuées, selon le parquet.
Mais à l'audience son avocat Me Alimi a listé des irrégularités de procédure remettant en cause la présence de son client devant un tribunal. Selon lui, par exemple, la perquisition administrative menée au domicile n'a été ni datée, ni signée. Il estime, par ailleurs, que la conférence de presse du procureur de la République a constitué une atteinte à la présomption d'innocence de son client.
L'affaire a été renvoyée au 16 mars prochain.