Une vingtaine d'éleveurs ont manifesté mardi matin à Rodez contre l'impossibilité de vendre leurs veaux. Une crise liée au durcissement des règles imposées par l'Espagne aux veaux provenant des élevages situés dans la zone sous règlementation relative à l'épidémie de fièvre catarrhale ovine.
Ils étaient une vingtaine d'éleveurs ce mardi matin dans les rues de Rodez pour interpeller les pouvoirs public sur la crise du marché du veau.
C'est le durcissement des règles imposées par l’Espagne aux veaux provenant des élevages situés dans la zone sous réglementation liée à l’épidémie de fièvre catarrhale ovine (FCO) qui est aux origines de la crise. Or, le débouché ibérique représenterait 90 % de l’export des petits veaux pour les éleveurs de l'Aveyron. D'où la colère de ces derniers.
Parallèlement, une réunion devait se tenir ce mardi matin au ministère de l'agriculture afin de trouver une solution à la chute des cours du veau. Du fait de la fièvre catarrhale ovine, les veaux laitiers ou croisés se vendent en effet au plus bas prix faute de marché export. Négocié jusqu'à 5€ l'animal, le niveau des cours du veau laitier rejoint ainsi celui de l’époque de la vache folle.
Selon la FDSEA, la FCO (fièvre catarrhale ovine) effectue son retour sur le devant de la scène alors que l'épidémie n'a pas connu d'évolution notable. Mais son impact sur les éleveurs s'est alourdi au 1er janvier en raison de la décision de l'Espagne de ne pas prolonger les conditions du protocole bilatéral encadrant l'exportation des petits veaux laitiers.
En vidéo, le reportage de Florian Rouliès et de Luc Tazelmati :