Alberto López Simón, actuel leader de l'escalafón, a toréé tous les jours de ce grand week-end taurin. 5 corridas en 5 jours : Béziers, Pontevedra, Dax, Bayonne, San Sebastián. C'est dans ces deux dernières arènes qu'il a donné les meilleures faenas.
L'équipe de Signes du toro s'est divisée en 3 ces derniers jours pour voir le plus grand nombre de corridas. Impossible de faire mieux : nous ne sommes que trois!
Vincent, Michel et Joël. Chacun à son poste a vu défiler la fine fleur de la torería andante. Et aussi le gros de la troupe. Et même ceux qui suivent en boîtant, planqués au fond de la colonne.
Comme son jeune collègue Roca Rey, Alberto López Simón a coupé les oreilles partout (sauf à Béziers) après des faenas d'inégales valeurs. Vendredi à Béziers : routine et mauvaise estocade. Samedi à Pontevedra, une oreille d'un toro sans jus. Dimanche matin à Dax : enchaînements de figures plus hardies que coulées, deux oreilles bienveillantes.
Dimanche après-midi, n'ayant pas de contrat, que croyez-vouq que fit notre torero? Il alla à San Sebastián voir LA corrida du week-end. Le mano a mano José Tomás / El Juli. Arènes combles, bétail correct, toreros donnant le meilleur d'eux-mêmes. Bref, une vraie après-midi de toros.
Est ce que ce spectacle a déclenché quelque chose? Le lendemain en tout cas, Alberto a construit à Bayonne une belle faena.
C'était une corrida goyesque avec tout ce qu'il faut de couleurs dans l'arène, de costumes à l'ancienne mode, de lampions dans les rues adjacentes, de grande musique (ah! la grande musique…).
C'était surtout une corrida de toros nobles, enracés, avec du coffre et de la tête. Alberto a franchement bien toréé Duendecillo, un toro de Garcigrande. Une faena sérieuse et bien composée.
En voici un extrait. On voit López Simón. Et on entend Julian Guerra son peu discret apoderado.
Lire dans "La route des toros" le portrait de cet étonnant duo.
