24 heures après la décrue, un avion de reconnaissance des pompiers a survolé les sites sensibles touchés par les inondations. Perpignan nord, Rivesaltes et Pia. Des vols d'observation, de reconnaissance, pour constater, du ciel, l'étendue des dégâts.
Le survol de Pia, où la digue a cédé mercredi soir vers 17h, est riche d'enseignements.
Sous la pression des eaux de l'Agly en furie est apparue, en quelques instants, une brèche d'au moins 40 mètres de long et 6 mètres de haut. Une vague a alors déferlé et envahi le territoire que la digue était censée protéger.
Pour observer l'étendue des dégâts, un avion de reconnaissance des pompiers a survolé, ce vendredi après-midi, la vallée de l'Agly.
La tempête est finie depuis plus de 30 heures, sur le littoral audois, pourtant, les services techniques de Leucate n'ont pas fini leur recensement des dégats sur l'ensemble de la commune.
La voirie et la plage ne sont pas couverts pas les assurances. La commune prévoit bien une enveloppe budgétaire, en cas de catastrophe, mais les 40.000 à 60.000 euros prévus chaque année, risquent d'être largement insuffisants.
Toujours dans l'Aude, les dégâts occasionnés par les inondations sur le site de la réserve africaine de Sigean sont très importants.
Les responsables du zoo dénoncent la non reconstruction d'une digue de protection, emportée par les inondations meurtrières de 1999.