Le jeune gendarme avait falsifié des procès verbaux : la justice le condamne à six mois de prison avec sursis

Un jeune gendarme de la brigade de Puy-l'Évêque a été reconnu coupable de falsification de procès-verbaux dans deux enquêtes distinctes par le tribunal correctionnel de Cahors (Lot).

Un jeune gendarme de la brigade de Puy-l'Évêque, dans le département du Lot, a été condamné par le tribunal de Cahors, lundi 30 octobre, pour avoir falsifié des procès-verbaux dans deux enquêtes distinctes. Les enquêtes portaient sur des affaires de vols d'essence et une escroquerie aux sentiments comme le rapporte la Dépêche du Midi.

La mise en cause du gendarme est survenue lorsque des incohérences ont été relevées dans les procédures. Il prétendait avoir effectué des relances téléphoniques, mais des vérifications ont montré qu'il n'avait pas tenté de joindre les plaignants. Les enquêtes ont également révélé qu'il n'était pas en activité le jour des actes qu'il avait prétendu avoir accomplis.

Lors du procès, le gendarme a déclaré avoir agi sur les instructions de son officier de police judiciaire, mais il a refusé de divulguer le nom de cet officier, toujours selon le quotidien local. Malgré cette défense, le tribunal l'a condamné à six mois de prison avec sursis pour le gendarme, assorti d'une interdiction définitive d'exercer une fonction au sein de la gendarmerie, ainsi que d'une interdiction d'exercer dans la fonction publique pendant deux ans.

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