C'est mercredi 6 septembre, en fin de journée, qu'un dentiste de 30 ans s'est suicidé sur son lieu de travail. Le jeune praticien partageait ce cabinet médical de Cahors, dans le Lot, avec 3 autres dentistes. Dans une lettre il évoque une trop grande pression.
Dans le cabinet dentaire situé dans le quartier de la croix de fer, avenue Maryse Bastié à Cahors, les dentistes et les patients sont sous le choc.
Mercredi 6 septembre, il y a tout juste une semaine, un jeune dentiste de 30 ans mettait fin à ses jours dans son bureau, au cabinet dentaire où il exerçait.
"Trop de pression"
Le jeune praticien aurait laissé une lettre dans laquelle il évoque des conditions de travail difficiles. Destiné à ses collègues et à ses proches, le courrier fait mention de "trop de pression".
Si le jeune homme est décrit par certains comme "fragile", dans sa lettre il n'évoque que ses conditions de travail.
"Aujourd'hui, il est difficile d'être dentiste dans le lot"
Après ce drame, l'ordre des chirurgiens dentistes du Lot, par le biais de sa présidente Stéphanie Bénézet, dénonce des conditions de travail qui se dégradent notamment dans le département comme dans d'autres déserts médicaux.
On manque de praticiens ! Tous les jours, nous refusons des patients par manque de temps, ils en deviennent agressifs et on peut les comprendre. Franchement, je suis inquiète pour les dentistes qui pratiquent aujourd'hui, dans ces conditions là !
Stéphanie Bénézet, présidente de l'ordre des chirurgiens dentistes du Lot
L'ordre a transmis, avec l'accord de la famille, la lettre du jeune dentiste à l'ARS, l'agence régionale de santé, pour alerter, une fois de plus, sur des conditions de travail particulièrement tendues.
Les obsèques du jeune dentiste se sont déroulées le lundi 11 septembre à Caussade.