Jusqu'au 27 août, au cœur du Lot, les incontournables 32e rencontres de cinéma de Gindou sont consacrées à Denis Gheerbrant. Ce festival de cinéma engagé a pour vocation de réunir les connaisseurs mais également de mélanger les publics et de valoriser les jeunes créateurs.
Le festival de Gindou, qui a lieu jusqu'au 27 août est né la volonté de mettre à l'honneur un cinéma savant en organisant des rencontres autour des films et en mélangeant les publics.
17 000 visiteurs par an
Aujourd'hui, le festival de Gindou fait partie intégrante de son territoire et est ouvert sur l’extérieur. La fréquentation du festival a dépassé les 17 000 entrées et rassemble des cinéphiles de la France entière. Au fur et à mesure, le festival s'est équipé pour mettre en place un cinéma à ciel ouvert. C'est un équipement unique en Europe, d’une capacité d’accueil de 700 places.Tous les ans, le festival offre une rétrospective d'un ou d'une cinéaste, un panel de projection appelé les "vagabondages", et un "Focus sur" qui donne carte blanche à un festival européen de court-métrage.
La cinémathèque de Toulouse et les archives du CNC font une proposition de 6 films du patrimoine. Cette année, ce sera sur le thème du bouc-émissaire.
Denis Gheerbrant, une référence discrète
Chaque année, le festival programme des films d'auteurs peu connus et a reçu, entre autres, Asghar Farhadi bien avant le succès d'Une Séparation. Cette année, ce sera Denis Gheerbrant, le réalisateur de films documentaires comme Grands comme le monde, et La république Marseille. Il filme seul et s'est distingué avec ses oeuvres dans différents festivals. Son dernier film, On a grèvé, est consacré aux femmes de chambre d'un grand groupe hôtelier français. Le festival de Gindou proposera donc une rétrospective de son travail et des rencontres entre le réalisateur et le public. Le festival montrera cette année un film Majid Barzegar, Aicha Macky, Marc Recha ou encore Sergi Lopez.