Les 160 km de Florac : une course mythique pour sa difficulté mais aussi pour la beauté des paysages traversés. Causses et Gorges, Cévennes et Mont-Aigoual se succèdent sous les sabots des purs-sang.
4h et demi du matin : le top départ est donné. 58 cavaliers s’élancent dans la nuit. Parmi eux, Ilona Bos, la locale de la course. "Je suis un peu stressée mais ça va je suis confiante !"
Contrôle vétérinaire
A chaque étape, les chevaux doivent passer le contrôle vétérinaire. Métabolisme, rythme cardiaque, boiterie. Chaque aspect de l’état de santé de l’animal est vérifié. Car arrivée au bout des 160 km ne suffit pas : Si le pur-sang est en souffrance : c’est l’élimination. Une mauvaise expérience vécue par Ilona l’an passé après la ligne d’arrivée. Alors au passage du premier contrôle, la pression est à son maximum jusqu’au verdict :
"Tout est bon ! C’est une étape de passer et puis, chaque fois, en fait, on se dit qu'on est allée jusqu’à Barre, on est allée jusqu’à Camprieu et puis voilà, chaque fois une étape de réussie," explique Ilona Bos, cavalière nîmoise.
Avec les meilleurs mondiaux
Aujourd’hui, elle court aux côtés de plus grands. Espagnols, Allemands, Brésiliens. Les meilleurs mondiaux se mesurent chaque année ici. La cavalerie royale d’Oman est d’ailleurs le principal sponsor de cette course. Trois de ses cavaliers y participent.
C’est un défi pour tous les cavaliers
"La course de Florac est mythique. C’est une course qui est beaucoup plus technique que la grande majorité des courses parce qu’il y a un dénivelé qui est vraiment très très important et donc ça attire beaucoup de monde. C’est dans un pays qui est très très joli et puis c’est un défi pour tous les cavaliers, inclus les nôtres, qui est vraiment très très important," assure le Colonel Edwin Gould , dirigeant des équipes et domaines omanesques
Après 160 km, la jeune cavalière Elisabeth Hardy, 24 ans, remporte cette 43ème édition. Elle termine la course en 9 heures et 30 minutes.