La Lozère manque de pompiers volontaires et lance une enquête afin de susciter des vocations indispensables
En Lozère, 99% des pompiers sont des volontaires : femmes et hommes, étudiants et actifs, qui ont choisi de consacrer leur temps libre au service public d’incendie et de secours.
Ils sont étudiants, employés, artisans, des femmes et des hommes “presque ordinaires”, qui, en parallèle de leur activité principale, ont choisi de se former et d’être disponibles sur leur temps libre ou sur leur temps de travail pour porter secours à leurs concitoyens.;
A ces pompiers volontaires s’ajoutent des médecins, infirmiers, pharmaciens et vétérinaires, engagés dans le Service de Santé et de Secours Médical (SSSM) des sapeurs-pompiers, en plus de leur activité libérale ou hospitalière.
Qui peut devenir sapeur-pompier volontaire ?
Tout citoyen français réunissant les conditions suivantes :
- Être âgé de 16 à 55 ans (pour les mineurs, fournir une autorisation parentale) ;
- Résider régulièrement en France et jouir de ses droits civiques ;
- Remplir les conditions d’aptitude médicale et physique.
S'engager, étape par étape
- Je me renseigne pour connaître le Centre d’Incendie et de Secours le plus proche de chez moi
- Je fais acte de candidature, par écrit, au Chef de Centre, avant fin septembre.
- Le Comité de Centre me reçoit pour connaître mes motivations.
- Si le Comité de Centre accepte ma candidature, je reçois un dossier médical (examens à faire) et un dossier administratif (divers documents à remplir).
- Début janvier, je suis convoqué(e) pour la journée d’incorporation où j’effectue des tests physiques, je reçois mon paquetage vestimentaire et une information sur l’engagement ausein des pompiers (discipline, formation...).
- Après cette journée, je suis incorporé(e) comme sapeur “stagiaire” au sein du Corps Départemental des Sapeurs-Pompiers de la Lozère.
Et ensuite ?
Vous serez affecté(e) au centre de secours et intégré(e) dans une équipe d’intervention.
L’activité d’un Sapeur Pompier Volontaire est en moyenne de 6 interventions par mois (avec une grande disparité de cas) et de 5 jours de formation par an.
Ils sont indemnisés par des vacations horaires.
Les gardes sont organisées en astreinte, le plus souvent à domicile (en caserne pour certains centres), du vendredi au vendredi (dans la plupart des cas).