Les 500 éléveurs laitiers de la Lozère inquiets de la fin des quotas

Une petite révolution pour les 600 éleveurs de la région. Depuis ce mercredi matin, il n'y a plus de quotas laitiers. Des quotas mis en place par l'Europe, il y a 30 ans pour réguler la surproduction. Désormais c'est terminé. Alors qu'est-ce que cela va changer ?

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Dans la région, près de 600 éleveurs laitiers, dont plus de 500 en Lozère et 25 en Lozère, sont concernés par la fin des quotas laitiers.

C'est un système mis en place par la CEE, la Communauté économique européenne en 1984. A l'époque, il s'agissait de limiter les volumes de lait produits en Europe, afin de pallier une éventuelle chute des cours due à une surproduction chronique.
Chaque pays se voyait doter d'un quota annuel qu'il redistribuait ensuite aux éleveurs, des amendes sanctionnaient les états qui ne respectaient pas leurs dotations.

Seulement le vent du libéralisme souffle sur Bruxelles, l'Union européenne a décidé de mettre fin à ce système qu'elle estime anti-concurrentielle, il faut dire que l'OMC y voit une entrave au commerce mondial.

Reportage F3 LR : J.P.Laval et F.Guibal

L'an passé, les indicateurs des cours du lait étaient au vert, en France la barre des 400 euros la tonne étaient dépassés.

Bruxelles estime que la fin des quotas va forcer les éleveurs à se tourner vers l'exportation, la Chine notamment étant très demandeuse de poudre de lait, après les scandales sanitaires laitiers qui ont dernièrement frappé ce pays.

En France et en Europe, les éleveurs sont vent debout contre cette mesure, ils estiment qu'elle va conduire inéluctablement à une baisse des cours, une baisse à laquelle pourront faire face seulement les grandes exploitations, la confédération paysanne pense que c'est la mort assurée des petites exploitations.

durée de la vidéo : 00h01mn12s
Récit F3 LR : P.Bard ©F3 LR

 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information