C’est une attente longue et angoissante que vivent les salariés du CER, le Centre Educatif Renforcé de Mende. Depuis janvier, ils ne peuvent plus travailler car les locaux qu’ils occupent ne sont plus aux normes de sécurité. Ils ont été placés en chômage partiel en attendant des travaux.
Cela fait maintenant trois mois que les salariés ont cessé le travail. En cause, l'ancienne bergerie située sur le Causse de Mende, où ils accueillent habituellement des jeunes en difficultés, placés là par la justice. Un accueil au sein du CER de Mende, le Centre éducatif fermé, devenu impossible du fait du délabrement des locaux.
Inquiétude pour les jeunes, mais aussi pour les salariés. Car depuis la fermeture du CER en janvier, ils dénoncent l’attitude de leur employeur.
Le groupe SOS, basé à Paris, ne leur a donné aucune information sur l’avancée des travaux.
Finalement, après s’être tournés vers la CGT, ils ont appris, il y a quelques jours, qu’ils avaient été mis en chômage partiel depuis début février.
Une reprise du travail est prévue la semaine prochaine mais tous craignent de devoir exercer leur droit de retrait face aux problèmes de sécurité qui persistent à la bergerie.
La direction de SOS, jointe par téléphone, nous a indiqué que la commission de sécurité avait donné son feu vert pour la réouverture du centre, le 1er avril. Elle nous a aussi confirmé que le groupe avait intenté une procédure conte le propriétaire de la bergerie qui refuserait de financer la réfection des lieux depuis deux ans.
Reportage F3 LR : S.Banus et Y.Leteurnier